Cartagena – la ville coloniale aux portes des Caraïbes

16 avril 2022

Nous voilà repartis, on reste sur la côte Caraïbes et on se rend plus à l’Ouest, à Carthagènes, où nous arrivons assez rapidement, après seulement 5h de bus (en 7 mois nos critères de durée ont bien changé !).
Une fois arrivés, nous trouvons une bonne adresse, bien populaire et locale, à quelques pas de notre auberge et on se fait un bon plat du jour même s’il est 16h. On profite ensuite de la fin d’après-midi pour aller explorer le centre historique de la ville qui est vraiment très beau. On est fans !

Le soir, on se fait un fast-food façon colombien : arepas (galette de maïs) fourrées à la viande et au fromage. Le kebab local en soit.
On est samedi soir, c’est la teuf en ville d’autant plus qu’on est en plein week-end de la semaine sainte, les rues grouillent de monde et il y a des chivas-boites de nuit (sorte de bus ouverts avec grosse sono et lumières fluos dans tous les sens) qui roulent dans toute la ville. Pas de bol, on n’est pas dans le mood, on est toujours pas tout à fait remis de notre gastro.

17 avril 2022

Nous commençons notre journée par un free walking tour de 4h dans les rues de Carthagènes. Jorge nous abreuve d’informations et d’anecdotes sur la ville au fur et à mesure qu’on déambule dans les différents quartiers.
Getsemani, le quartier où on loge, est un peu le quartier branché et on y trouve beaucoup de street art.

San Diego est le quartier résidentiel riche, avec de belles demeures et les hôtels les plus chers.

La vieille ville, derrière les remparts, offre un beau panel de monuments coloniaux. Elle grouille de touristes et de vendeurs de tout et n’importe quoi qui continuent à te suivre même quand tu leur as dis non. On y trouve également toutes les boutiques d’émeraudes, la Colombie étant le pays produisant les plus belles émeraudes au monde.
Au bout du quartier, les remparts donnent sur la mer.

Et dans le parc du centenaire au milieu de tout ça, des paresseux, des singes et des iguanes en liberté !

Dans l’après-midi, on part faire le tour des boutiques d’artisanat, à la recherche d’un hamac qu’on aimerait ramener dans nos valises.
On s’offre ensuite une bonne glace artisanale pour clôturer cette belle journée bien productive.

18 avril 2022

Nous voulions partir pour 2 jours sur les îles Caraïbes près de Carthagènes, malheureusement l’accès est compliqué et les hébergements sont très très chers. Nous n’avons pas envie de nous compliquer la vie et les excursions à la journée sur-touristiques ne nous branchent pas. Nous décidons donc plutôt de rester tranquillement deux nuits de plus à Carthagènes où on se sent super bien. On profitera de la journée pour arpenter la ville et les magasins et marchés d’artisanat, le retour en France approche à grands pas… et l’envie de ramener quelques souvenirs commence à s’installer !
Le soir, on s’offre un petit coucher de soleil sur les murailles de la ville. Au loin on voit la ville nouvelle, avec ses grands immeubles en bord de mer (c’est pas ouf).

19 avril 2022

Ce matin, nous passons par le parc du centenaire et nous repérons un paresseux en plein exercice au dessus de nos têtes. Ce parc est vraiment extra avec tout ces animaux en liberté.

Nous nous offrons ensuite un délicieux petit déjeuner : milo froid (cacao) et pandebono. Miam !

Pour patienter avant notre plat du jour de midi (oui, il est vrai, nous ne pensons qu’à manger) nous décidons d’aller voir 2-3 boutiques d’émeraudes…. quitte à être dans le pays au monde avec la meilleure qualité de pierre et des prix bien inférieurs à la France, on se dit qu’on peut jeter un oeil ! Et ce sera juste un oeil ! Ça reste vraiment très cher et pas très safe à trimballer sur soit.
Pour midi on change d’adresse, un peu plus cher et chic mais un bon plat du jour avec du poisson en sauce (comprenez : pas frit) et la double assiette par personne, ça faisait longtemps !

On profite de l’après-midi pour faire un dernier tour de photos de la ville, elle est vraiment magnifique, on ne s’en lasse pas !

Et nous fêtons notre dernière soirée en bord de mer avec des sushis ! Demain on repart dans les terres, à proximité de Bogota… la fin approche à grands pas !


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INFOS PRATIQUES

Transports

Santa Marta > Carthagena : Nous sommes partis avec la compagnie Berlinas qui se trouve en ville, ça nous a permis d’économiser un peu sur le taxi qui devait nous conduire au terminal. C’est une compagnie plutôt classe, dans la même catégorie que Marsol (donc plus cher que la moyenne mais aussi un peu plus safe). On a payé 60 000 COP par personne. Compter environ 5h de route.

Hébergement

Nous étions hébergés à l’hostal Casa Lopez Cartagena. Pas mal mais cher pour les prestations proposées. À priori il devrait y avoir moyen de trouver un meilleur rapport qualité/prix en dehors de la semaine sainte (tout était pris d’assaut quand nous y étions). Quoiqu’il en soit on recommande absolument de réserver dans le quartier Getsemani, tellement génial et central !

Nos coups de coeur culinaires

  • El Coroncoro : sans aucuns doutes LA meilleure cantine de Getsemani, d’ailleurs ça se voit, c’est constamment blindé quelque soit l’heure et le jour. Ici, pas de chichi, on attend pas de se faire placer et on se trouve une place comme on peut avant de commander une « comida corriente » (=plat du jour). Au choix poulet, boeuf, porc, poisson… Le tout pour environ 11000 COP. Ouvert uniquement le midi.
  • La esquina del pandebono : petite boulangerie en face de la fac, la bonne adresse à petit prix.
    On recommande de s’y poser pour déguster de délicieux pandebono (le matin, quand ils sont frais et tout chauds) accompagnés d’un milo ou d’un jus de maracuya. Un délice !

Taganga, Tayrona et Minca – la côte Caraïbes

7 avril 2022
Nous sommes arrivés la veille au soir dans notre auberge à Taganga, notre point de chute des 10 jours à venir. Nous laissons le gros de nos affaires, récupérons une tente qu’on nous prête et repartons pour marcher deux jours dans le parc national Tayrona, au bord des Caraïbes.
Le temps que nous mangions nos sandwichs à quelques pas de l’entrée du parc, une nana vient nous voir et nous dit que la personne qui s’occupe de faire payer l’entrée a finit sa journée (il est 13h) et que c’est donc gratuit – ce qui nous arrange bien, l’entrée du parc coûte un bras, voir deux !! Un guide qui essaye de nous vendre un trajet en moto pour éviter de marcher nous demande tout de même 4000 COP pour « l’entretien des routes » (on ne sait toujours pas si c’était un coût « officiel » ou juste un mec qui profite des touristes).
Nous entamons notre marche sous une chaleur de plomb. Ce n’est pas la même que dans le Chocó, elle est moins humide, mais il fait tout de même très très chaud et lourd ! Sans compter que Sam souffre toujours de son coup de soleil… avec le sac à dos et la chaleur c’est vraiment dur pour lui.
La randonnée est plus dure que ce que nous imaginions, on ne fait que monter sur une pente raide pendant plus d’une heure, avant de redescendre sur une pente tout aussi difficile, au milieu de la jungle, jusqu’au bord de mer.

On s’attendait à un relief plus clément pour un parc national en bord de mer réputé pour ses jolies plages !! Le fait est que le spectacle vaut tout de même l’effort : quel bonheur lorsqu’on aperçoit enfin la mer !

Après environ 3h30 de marche, nous arrivons à la playa brava. Une petite plage isolée entourée de montagnes.

Nous nous enregistrons au camping et tentons tant bien que mal de planter notre tente, une nouvelle épreuve après cette rude journée ! Déjà on mettra du temps à trouver où nous installer, on cherche désespérément de l’ombre mais il ne faut pas se mettre sous les cocotiers (une noix de coco qui tombe, ça fait mal) …. oups, ce sont les seuls arbres du coin !!! On trouve tout de même un petit arbre sous lequel nous installer. Mais on galère vraiment à la planter cette tente, on ne la connaît pas, on a perdu l’habitude et le sol est très, très dur, ce qui est vraiment étrange pour un bord de mer. Après 3 tentatives, on y est presque, enfin ! On enfonce le piquet final et là, c’est le drame : de l’eau commence à jaillir du sol en grande quantité…. on a percé une canalisation (oui, oui, oui !!). On fonce prévenir les responsables du camping et on déplace notre tente ailleurs, en plein soleil du coup, on est vraiment au bout de nos vies – enfin surtout Sam, Lulu pour sa part est morte de rire de cet enchainement de déconvenues.
Cerise sur le gâteau, on a privé tout le camping d’eau le temps de la réparation – avec une douche/WC pour 40 personnes par une telle chaleur, autant vous dire que ce n’est pas passé inaperçu.
Mais bon, on aura tout de même réussi ! On s’offre une petite bière – chaude – de récompense, il faut bien alléger le sac à dos pour demain !

C’est déjà la tombée de la nuit, on n’aura malheureusement pas le temps de profiter plus de ce spot paradisiaque, ni d’aller à la cascade d’eau douce où il est possible de se baigner (la mer est trop dangereuse à cet endroit là, baignade interdite), les heures de repas sont très strictes ici : on est à table à 18h30.

On finit la journée en apprenant à jouer au trou du cul aux colombiens qui travaillent dans le camping (il s’agit d’un jeu de cartes pour ceux qui ne connaissent pas). Le concept – et surtout le nom du jeu – les fera bien rire. Et pour nous ce sera l’occasion d’utiliser le seul objet de notre sac dont nous n’avions pas encore eu l’utilité.

8 avril 2022
La nuit a été difficile, il fait tellement chaud qu’on s’est réveillés à plusieurs reprises avec la sensation d’étouffer. Et impossible d’ouvrir la tente en grand pour laisser passer plus d’air, les moustiques et les jejens nous guettent (les mêmes qu’à Cali, ce serait une spécialité des Caraïbes). Sam fera l’erreur d’aller faire un petit tour de quelques minutes à peine pour admirer le lever du soleil sur la plage et il reviendra avec une bonne vingtaine de piqures. Aucune pitié ces horribles bestioles. Heureusement il a pu faire une jolie photo !

Au moins on se lève tôt et on replie direct nos affaires pour ne pas nous mettre en marche trop tard.
Ce spot n’est pas facile d’accès mais il est vraiment paradisiaque !

Nous revoilà partis pour une marche de 3h30 qui cette fois sera TRÈS douloureuse : ça monte dur, il fait horriblement chaud, nos vêtements et nos visages sont complètement trempés de sueur (et Sam souffre vraiment du dos). Lorsqu’on arrive enfin en bord de mer on est complètement rincés.
On se pose pour pique-niquer au bord de la plage Cabo San Juan, la plus réputée du parc pour son sable blanc, sa mer turquoise et ses cocotiers.

Et ça se voit, elle est noire de monde. On se demande presque d’où sortent tous ces gens après 2 jours quasi seuls au monde. On se remet en route en direction de la sortie du parc, on préfère aller se baigner sur une plage moins fréquentée.
Nous trouverons notre bonheur sur la plage Piscina, très belle aussi et beaucoup plus tranquille. Et quel bonheur de se rafraichir un peu après ces deux jours caniculaires.

Alors qu’on se dirige vers la sortie du parc, Sam repère une colonie de singes cappucino dans les arbres au dessus de nous, ça grouille dans tous les sens.

On termine notre marche en compagnie d’une famille de colombiens fort sympathique, ils nous boosteront pour finir la rando et arriver avant le départ de la dernière navette retour, ouf !
Nous avons enfin fini, on est morts. On rentre à Taganga dans notre auberge pour une bonne douche et de bonnes lasagnes de récompense ! Il faut reprendre des forces, on repart déjà demain pour Minca.

9 avril 2022
Nous laissons à nouveau le gros de nos affaires à l’auberge et nous repartons pour 2 jours aux pieds de la Sierra Nevada.
Après un succulent plat du jour (poisson – riz coco – agua de panela bien fraiche) au marché de Santa Marta nous prenons un collectivo pour Minca. Situé à 20km de Santa Marta, ce petit village en pleine nature se trouve à 600m d’altitude, on perd donc quelques degrés pour notre plus grand bonheur – rien d’énorme non plus, on a toujours très très chaud. De ce qu’on en a entendu, Minca serait l’équivalent colombien de Mindo en Équateur : très grande diversité d’espèces d’oiseaux, toucans, forêt et cascades.
Nous avons réservé notre hébergement dans une finca à 3km de la ville, en pleine nature. Les taxis étant hors de prix, nous commencerons donc par de l’exercice. C’est reparti pour 40 minutes de marche en pleine chaleur. Heureusement, le jeu en vaut la chandelle et on arrive dans un véritable petit paradis ! Cette exploitation est complètement isolée, entourée de forêt, il y a des oiseaux de partout. Et une super vue depuis la piscine sur le coucher de soleil !!!

On sent déjà qu’on ne va pas beaucoup bouger dans les jours à venir.
En plus c’est une finca de café et de cacao, avec des chocolats chauds ou froids à disposition toute la journée. Le paradis on vous a dit !

10 avril 2022
Aujourd’hui, on se motive tout de même à sortir de la ferme et on marche quasi deux heures pour nous rendre jusqu’à la cascade Marinka, l’une des cascades réputées du coin.
Il s’agit d’une cascade privatisée avec 3 bassins naturels à différents niveaux. L’eau est fraiche, ça fait un bien fou. On alterne la journée paisiblement entre baignades, petit repas au restaurant et farniente. On est bien !

De retour à l’auberge, on essaye d’oublier les résultats du premier tour des élections présidentielles en France et on profite du lieu : piscine, cacao et oiseaux (on apprécie un peu moins la compagnie des moustiques…). Une journée comme on les aime !

11 avril 2022

Ce matin on se réveille tôt, on a réservé un tour d’observation des oiseaux avec un guide ! Le rendez-vous est à 7h, quand les oiseaux sont dynamiques. A l’aide de nos jumelles on s’amusera bien pendant 2h : des toucans et pleins d’oiseaux multicolores.

Avec en fond sonores les singes hurleurs qui se réveillent et font un boucan de tout les tonnerres au loin dans la forêt, c’est vraiment impressionnant (on n’arrivera pas à les voir).

On enchaine ensuite avec un tour de la finca pour qu’on nous explique comment fonctionne une exploitation de cacao, avec une petite présentation des produits dérivés en conclusion.
N’est-on pas beaux avec nos supers masques purifiants ???

En début d’après-midi, nous repartons déjà et rentrons à Taganga pour cette fois ne plus bouger pendant 5 nuits, on a hâte !

12 au 14 avril 2022
Notre escale un peu plus longue à Taganga a un but bien spécifique et studieux : nous passons notre niveau 1 de plongée ! Un beau cadeau de noël qui nous est offert par les parents de Lulu !
Et pour cela il faut étudier, on a même des devoirs en amont ! La première journée est la plus théorique : cours et révisions avec Sébastien et mise en pratique d’exercices dans la piscine de l’hôtel avec Léo.
Ça se passe bien (même les exercices où l’on doit faire rentrer de l’eau dans son masque puis le vider sous l’eau) et on a déjà hâte de recommencer en mer.

La deuxième journée commence mal : Lulu est bien malade. On soupçonnera d’abord une tourista (alors qu’on a cuisiné nous même la veille) mais comme Sam finira par la suivre 24h plus tard, on en viendra à la conclusion qu’on a dû chopper une bonne vieille gastro. Bref, c’est un peu compliqué de partir en mer….
Heureusement, Sébastien nous propose une alternative : on finit la théorie et on passe l’examen écrit le matin et on plonge l’après-midi. Heureusement, les médocs font effet et la journée se passe bien. Et nous réussissons notre épreuve écrite !
Place maintenant à la pratique et surtout au plaisir : 2 plongées dans le parc Tayrona l’après-midi et 2 plongées de plus le lendemain matin pour valider le diplôme.
On va se régaler de ces plongés, prendre de plus en plus confiance au fur et à mesure, et surtout en prendre pleins les yeux entre poissons multicolores, coraux immenses, murènes et même un calamar !
C’était vraiment trop beau et on a adoré cette expérience… on commence déjà à réfléchir nos prochaines destinations vacances en fonction des plongées possibles…. !

15 avril 2022

Aujourd’hui c’est journée repos, notre objectif c’est d’en faire le moins possible !
On ira tout de même jusqu’à Santa Marta pour nous balader en centre ville, admirer l’artisanat local et se faire un bon jus de fruits frais.

Et le soir, on fait péter le budget et on s’offre un bon repas dans un resto tenu par un français et sa maman pâtissière. On vient de passer un diplôme, ça se fête !
Au menu : poisson sauce coco-gingembre pour Lulu et pavé de boeuf saignant sauce au bleu pour Sam, suivi d’une tarte maracuya et d’un banoffee pour le dessert. Miam !!

Au final, cette petite escale un peu longue à Taganga sans trop nous éloigner nous a fait du bien. Nous sommes fin prêts à partir vers de nouveaux horizons pour les deux petites semaines qui nous restent avant la fin du voyage.


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INFOS PRATIQUES

Hébergements

  • À Taganga : La plupart des touristes font de Santa Marta leur point de chute dans le coin, nous avons de loin préféré l’ambiance de Taganga, petit village de pêcheurs juste à côté, beaucoup plus tranquille notamment le soir. En plus, le bus de Taganga s’arrête à côté des bus qui partent pour Tayrona ou Minca (devant le mercado) !
    Notre auberge était le Love Beach Hostel. Les chambres sont simples et peu meublées mais c’est tout à fait correct pour le prix. La piscine est vraiment top. La cuisine n’est pas super bien équipée mais elle a le mérite d’exister et est suffisante pour quelques jours. Nous avions réservé là sur conseil de notre instructeur de plongée, notamment parce que l’auberge a un générateur de secours en cas de coupure d’électricité (ce serait apparement assez courant à Taganga). 55000COP la nuit en chambre double avec salle de bain privée et climatisation. Si possible demander une chambre à l’étage, elles sont plus confortables.
  • À Minca : Finca San Rafael
    L’une des meilleures auberges qu’on ait fait en Colombie, un vrai petit coin de paradis ! Chambres grandes et confortables, piscine avec une super vue, café et cacao à dispo toute la journée, cuisine équipée à dispo, petit déj qui change tous les jours, service de restauration à prix tout à fait correct pour ceux qui ne veulent pas cuisiner, des chats et des chiens de partout, sans parler des oiseaux … Le lieu est isolé donc il faut marcher 40 minutes depuis Minca pour y accéder (ou se faire emmener en moto), du coup quand on y est on n’a plus trop envie de bouger. En même temps tout est à disposition sur place pour un séjour parfait alors que demander de plus ?
    Bon c’est aussi l’auberge la plus chère qu’on ait faite en Colombie, mais on ne regrette pas (et ça reste carrément pas cher en réalité) : 129600 COP la nuit en chambre double avec sdb privée et petit déjeuner.

Transports

  • Taganga – Santa Marta : il y a un bus toutes les 30 minutes qui passe devant la police municipale de Taganga (là où il y a tous les taxis) et qui emmène à Santa Marta en 10 minutes. Il dépose d’abord au « Mercado Publico de Santa Marta », idéal pour faire ses courses et d’où partent également les bus pour Tayrona et Minca. Il va ensuite jusqu’à la plage et même au terminal de bus de Santa Marta à priori. 2000COP par personne le trajet.
  • Santa Marta – Tayrona : Les bus partent du « Mercado Publico de Santa Marta » assez régulièrement (toutes les 30 minutes environ). Il suffit de demander l’entrée à laquelle vous voulez descendre (compter 7000 COP pour Calabazo – 8000 COP pour Zaino). Environ une heure de route.
  • Santa Marta – Minca : Les bus partent du « Mercado Publico de Santa Marta » assez régulièrement (toutes les 30 minutes environ). Compter 9000COP par personne et 45 minutes pour le trajet.

Visiter le parc national Tayrona

L’entrée se fait soit par El Zaino, soit par Calabazo. Nous avons choisis de passer par Calabazo (très peu fréquentée) pour faire le trek de deux jours plébiscité par beaucoup de français. L’entrée du parc national coute environ 65000 COP par personne, assurance comprise. Lorsque nous sommes arrivés à 13h à l’entrée Calabazo, il n’y avait plus personne, l’entrée était donc gratuite ce qui représente une belle économie. Dans les faits, tout dépend de ce que vous attendez de cette visite de Tayrona : si vous cherchez l’isolement, faire une belle rando et de jolies plages en récompense, l’entrée Calabazo est toute indiquée. Si vous préférez la baignade, la farniente et simplement profiter du spot, on pense que l’entrée et la sortie par El Zaino correspondra plus (ou alors l’entrée par Calabazo sans passer par playa brava et en dormant à Cabo San Juan).
Depuis Calabazo, la marche dure environ 3h jusqu’à Playa brava (ça monte pas mal) où vous trouverez seulement le camping Teyumakke (pas d’autres options) qui est tout de même très cher pour la prestation : 40000COP par personne pour un hamac / 25000 COP par personne pour simplement poser sa tente ou son hamac / 20000 COP le petit déjeuner et 40000 COP le diner. Un seul toilette/douche pour l’ensemble du camping. Eau payante et chère (pensez à en apporter la dose). Pensez aussi à l’anti-moustique anti jejens. Malgré le prix démesuré, le spot est tout de même vraiment chouette.
Le lendemain, il faudra à nouveau marcher 3h pour atteindre la plage Cabo San Juan (marche exigeante là aussi), où il est par ailleurs possible de louer une tente déjà montée. De là, plusieurs plages s’alternent et la sortie par El Zaino est beaucoup moins difficile (compter 2h de plus jusqu’à la navette retour). Plusieurs camping sur le chemin.

Visiter les alentours de Minca (tour des oiseaux, cascade Marinka, visiter une finca)

  • Cascade Marinka : On a mis environ 1h45 pour nous y rendre depuis la finca San Rafael, donc environ 1h depuis Minca. 10000 COP l’entrée par personne. Il y a 3 cascades avec bassins plus ou moins profonds. On recommande la troisième, la plus en bas, qui vient tout juste d’ouvrir de ce que l’on a pu voir et qui est beaucoup moins fréquentée et beaucoup plus naturelle. Restaurant à prix correct sur place. Vraiment le genre d’endroit où on peut aller sans rien prévoir, avec juste son maillot de bain, pour une journée baignade/détente.
  • Tour d’observation des oiseaux : On a réservé le tour directement auprès de notre auberge. 60000 COP par personne pour un tour privé de 2h aux alentours de la ferme. Contre 50000 COP par personne en ville pour faire le tour avec un groupe de 8-10 personnes et où il faut rejoindre Minca à pieds avant 7h du matin… On n’a pas regretté !
  • Tour de café et cacao : La finca San Rafael propose un tour pour 20000 COP par personne avec dégustation et expérimentation des produits dérivés en fin de visite. Vraiment une chouette visite pour se balader autour de la ferme.

Passer son niveau de plongée/Faire de la plongée à Taganga

« La Mer » diving school : Sébastien est un français expat qui a créé sa propre agence. Avec lui, on s’est senti hyper bien pris en charge : matériel de qualité et sûr, partie théorique très ludique (et en français !!) et toute la partie pratique, que ce soit en piscine ou en mer était vraiment très pédagogique et s’est super bien passée avec Léo ! Pour ne rien gâcher, il propose un tarif très intéressant (pas vu moins cher sur Taganga). Tarif tout compris sans frais additionnels : matos, instructeur, supports théoriques, transport en bateau, pratique en eau confinée, 4 plongées de 45 à 60 minutes chacune dans le parc national Tayrona, snack entre les plongées et la certification (il nous a même offert les plats du jour les midis). Pour 995000 COP par personne.

ATTENTION : beaucoup de gens pratiquent la plongée à Taganga car c’est réputé pour être le spot le moins cher au monde. Cependant, à force de devenir célèbre, les prix ont commencé à bien gonfler (surtout post-COVID) et il semblerait que la réputation ne soit plus aussi vrai. Sébastien semble être l’un des derniers clubs à avoir maintenu ses prix depuis les dernières années.

Nos recommandations resto à Taganga

  • Pizzeria Fatto in Casa : Ce serait la meilleure pizzéria de Taganga et effectivement c’est vraiment bon ! Par contre le local est tout petit donc ne pas y aller trop tard pour trouver une place assise (ils vont déménager dans les mois à venir pour plus grand) et le four aussi est petit… ne pas être pressé!
  • Pachamama : resto excellent tenu par un français en bord de plage. Vraiment le bon spot pour se régaler même si ça demande un peu de faire péter le budget. Si sa maman est toujours là, n’hésitez pas à prendre une pâtisserie en dessert !

Guatapé – la ville aux mille couleurs et son lac artificiel

4 avril 2022

Si tôt atterris à Medellín, nous rentrons à Sabaneta pour récupérer nos sacs dans la famille d’Eva puis nous repartons aussitôt avec son frère qui nous conduit jusqu’à Guatapé.
2h plus tard, nous voilà arrivés dans cette petite ville réputée pour le grand lac artificiel qui l’entoure, ses maisons aux couleurs vives et ses Zocalos : carrés décoratifs qui ornent le bas de la façade de chaque maison qui représentent les métiers ou les passions des propriétaires.

Nous partageons un verre tous ensemble avant de nous séparer. Eva et Clément vont loger chez une amie, dans une auberge en dehors de Guatapé alors que nous resterons en ville, pour mieux profiter des environs puisque nous n’avons qu’une seule journée devant nous avant de (déjà) repartir.
Alors que nous nous baladons à la recherche d’un endroit où diner, nous tombons sur une crêperie tenue par un breton expatrié. Forcément, on n’hésite pas longtemps avant de s’y engouffrer. Ce sera galette avec pavé de saumon, sauce au beurre blanc et fondue de poireaux pour Lulu et galette saucisse-sauce moutarde-champignons pour Sam, sans oublier les desserts !
On s’est vraiment régalés, cela faisait très longtemps que nous n’avions pas mangé de repas aussi fin et on n’en a pas perdu une miette !

5 avril 2022

Aujourd’hui nous avons prévu de profiter au max de notre seule journée à Guatapé.
On décide de gravir la fameuse Piedra del Peñol, un gigantesque monolythe de 22 millions de m3 et de 200m de haut qui offre une vue imprenable sur le lac artificiel.

Mais une jolie vue ça se mérite : il nous faudra donc monter 659 marches pour accéder au sommet. Heureusement, le jeu en vaut la chandelle, le paysage est splendide : ce lac est improbable, il serpente entre les collines pour nous offrir un spectacle enchanteur.

De retour à Guatapé, on se laisse aller à déambuler dans la ville, à la recherche des maisons les plus colorées et des zocalos les plus beaux. C’est vraiment plein de charme !

Dans l’après-midi, on s’offre une ultime balade pour trouver un mirador d’où admirer la Piedra del Peñol, puis on se récompense d’une si belle et productive journée avec une bonne glace.

Eva et Clément nous rejoignent en ville, ce sera notre dernière soirée ensemble avant de nous séparer. Pour fêter ça, on s’offre de bonnes bières pression hors de prix (qu’est-ce que ça fait du bien!!) et une bandeja paisa, le plat typique de la région d’Antioquia où nous sommes. Les colombiens ne jurent que par ça : il s’agit d’un plat avec des flageolets, du riz, de la salade (jusque là rien de nouveau), 4 ou 5 viandes différentes cuites au feu de bois et des bananes rôties. Sain, fin et léger, que demander de plus ?!
Il est maintenant temps de nous quitter, nous partons demain pour la côte Caraïbes, tandis qu’Eva et Clément retournent à Medellin, puis à Cali pour finir leurs vacances.

6 avril 2022

Petite matinée ensoleillée où nous en profitons pour aller faire quelques dernières photos dans la ville avant d’aller manger.

Nous repartons ensuite en bus en direction de l’aéroport de Medellin qui se trouve à mi-chemin entre Medellin et Guatapé. De là nous aurons un vol pour Santa Marta dans les Caraïbes. Et oui, nous avons découvert qu’en Colombie l’avion est souvent moins cher que le bus. Du coup entre 24h de bus et 1h30 d’avion, devinez ce qu’on a choisi ??! Il semblerait qu’on ait atteint un certain niveau de saturation vis à vis des transports en bus ….
Notre vol sera impressionnant, nous traverserons un orage dans la nuit. Les éclairs percent le ciel de tous les côtés autour de l’avion, il y en a vraiment beaucoup. C’est très beau mais aussi très stressant, on est bien contents d’atterrir ! Côte Caraïbes nous voilà !!


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INFOS PRATIQUES

Transports

Comme nous avons été conduits par le frère d’Eva, nous n’avons pas les infos pour le trajet en bus Medellin> Guatapé. néanmoins il y a des départs très réguliers tout au long de la journée depuis le terminal de la ville et le trajet dure environ entre 2h et 3h.
Guatapé > Aeroport de Medellin : L’aéroport de Medellin se trouve loin de la ville, à mi-chemin de Guatapé. Ainsi, pour y accéder on ne pourrait que vous conseiller de faire comme nous : aller visiter Guatapé, puis rejoindre l’aéroport en bus sur le retour (il y a même des chances pour que ce soit moins cher que de payer un transport entre Medellin et l’aéroport !) ! Pour cela, il vous suffit de prendre n’importe quel bus pour Medellin (départs toutes les heures) et lui demander de vous arrêter à Puente de Guarné para el aeropuerto (1h – 14000 COP par personne). Depuis le pont de Guarné, il vous suffit de traverser le pont à pieds pour vous mettre sur le bord de la route en direction de l’aéroport, des bus locaux passent très régulièrement et vous poseront à 200m de l’aéroport pour 2000 COP par personne.

Hébergement

Hospedaje Guatape : Les chambres sont vraiment sommaires mais bon rapport qualité-prix. Bon, on se serait tout de même passés de l’Insonorisation inexistante…. cuisine commune et café à disposition. 63000 COP la nuit en chambre double avec salle de bain privée.

Bonne adresse pour manger

El Breton : si vous êtes en manque de bonne cuisine française et d’un plat fin et savoureux, vous devez à tout prix aller manger dans cette crêperie !! Vous ne serez pas déçus !

Se rendre au la Piedra del Peñol

Pour monter sur la grande pierre, il vous suffit de prendre une jeep sur la place pricipale de Guatapé (elles sont rouges, bleus ou blanches). L’aller vous coûtera 2500 COP par personne.
Il vous faudra ensuite payer 20000 COP par personne pour pouvoir monter.

El Valle et Bahia Solano – comme un goût de paradis sur la côte Pacifique

31 mars 2022

Ce matin nous prenons l’avion pour Bahia Solano en compagnie de nos compagnons de route Eva et Clément. Une immense jungle sépare les environs de Medellín et la côte Pacifique, tellement dense qu’aucune route ne la traverse, de ce fait les seuls moyens d’y accéder sont par bateau ou par avion. Du côté du bateau c’est assez nébuleux, il y en aurait un par semaine, peut-être le lundi, qui accepte les passagers en plus des cargaisons qu’il transporte, on pourrait payer une place en hamac sur le pont … Bizarrement, l’avion nous a semblé plus sûr !
Nous voilà donc prêt à embarquer dans un petit avion à hélice en direction de la seconde région la plus pluvieuse au monde.
Après une petite heure de vol, nous voilà arrivés. A peine débarqués, nous sommes accablés par la chaleur, tellement lourde et pesante, ça nous rappelle un peu l’Amazonie. Il fait plutôt beau, on est contents, ça commence bien.

On monte dans une camionnette qui nous emmène à 45 minutes de route de Bahia Solano, à El Valle. Sur la route, il se met à pleuvoir une pluie diluvienne, heureusement ça ne durera pas.
Nous arrivons dans l’auberge que nous avions réservé, en retrait du village, sur le bord de la plage, isolée. Le spot est paradisiaque, c’est magnifique.

On est dans des petites cabanes avec moustiquaires de luxe, bien propres sans insectes qui grouillent, sauf des petits crabes qu’on voit passer entre les rainures du plancher !
Bon, par contre comme on est à 30 minutes à pieds du village on sent déjà qu’on ne va pas beaucoup bouger de notre auberge !
On tente une première expédition pour manger, on meurt de faim. Sur la plage, des centaines de crabes qui « courent » dans tous les sens. L’un des nombreux chiens de notre auberge nous accompagne jusqu’au village, il s’amuse à essayer de les attraper.
Il fait tellement chaud qu’on est tout collants.
Le village d’El Valle est différent de ce qu’on a vu en Colombie jusqu’à présent : pas de routes, juste des pistes (bon c’est vrai, ça ce n’est pas si nouveau que ça), des maisons pas tout à fait finies, une population uniquement composée de descendants d’anciens esclaves noirs qui ont réussi à fuir les conquistadors espagnols. Une chose est sûre, l’ambiance est tranquille et posée.


Après manger, on fait quelques courses pour le repas du soir et on retourne à l’auberge pour enfiler nos maillots de bain et nous rafraichir un peu. Le paysage est vraiment impressionnant, c’est vraiment la jungle qui se jette dans la mer.

Alors qu’on se pose tranquillement à l’apéro sur la terrasse, la pluie recommence, toujours aussi intense. Mais encore une fois elle ne durera pas longtemps et se dissipera à temps pour qu’on puisse contempler un coucher de soleil époustouflant !

L’apéro continue et Lulu finit bien pompette après quelques verres… on a définitivement perdu notre résistance à l’alcool pendant ce voyage !!

1er avril 2022
Aujourd’hui, on décide de profiter à fond de ce cadre exceptionnel.
Au programme : détente et baignades ! En plus, il fait super beau, on a une chance incroyable !

On sortira tout de même jusqu’au village pour trouver un plat du jour.
Et profitera aussi de la marée basse pour se faire une balade en amoureux et marcher jusqu’au bout de la plage. Encore de splendides couleurs !

Le soir, Eva nous cuisine un véritable festin de chef avec l’énorme thon (quasi entier) qu’on a acheté au village. Particulièrement épatant quand on voit comment la cuisine est équipée ! Et délicieux !

2 avril 2022

Ce matin, on se lève tôt, notre guide nous attend au village à 7h du matin pour nous emmener dans le parc national d’Utria. On part de l’auberge alors que le matin se lève doucement.

Après une heure de bateau sous une météo nuageuse, nous arrivons dans le parc national sous un grand soleil. Nous commençons par un petit tour dans les terres pour voir les mangroves très présentes dans les environs.

Nous remontons ensuite en bateau pour nous rendre cette fois à la playa blanca où nous restons plusieurs heures, à faire du snorkelling au milieu des poissons multicolores et des poissons ballons et à lézarder sur la plage. On est clairement sur de la plage de carte postale : sable blanc et eau très claire.

Après un bon déjeuner, nous nous remettons en route et nous mettons le cap sur la plage Cocalito où nous déroulerons à nouveau le même programme … la vie est dure !

On revient sur terre complètement séchés par cette excursion (mais émerveillés), on ne fera pas grand chose de la fin de journée.
Bilan de la journée : des paysages splendides, des poissons de toutes les couleurs, un grand soleil et Sam et Clément qui reviennent avec des dos rouge écrevisse ! Ça va piquer (et cloquer) dans les jours à venir !

3 avril 2022

Aujourd’hui on a décidé de changer de décors et de retourner à Bahia Solano pour découvrir notamment la plage Huina, réputée pour être la plus belle du coin, où nous avons réservé dans une auberge pour dormir. On prend un taxi qui nous pose au port de Bahia Solano, d’où partent les bateaux pour la plage en question (qui n’est pas accessible par voie terrestre).
On se pose à la terrasse d’un petit resto pour boire un jus de fruit et se faire un plat du jour avant d’aller prendre la lancha. On est dimanche matin, la musique est à fond dans le resto (c’est d’ailleurs pareil dans celui d’à côté), tellement à fond que c’est difficilement supportable, les locaux boivent du rhum, à priori ils sont là depuis hier soir. Grosse ambiance !
Lorsqu’on se dirige vers le pont pour prendre une lancha pour la plage, on nous dit que les bateaux ne partent pas de là mais de plus loin. Lorsqu’on va à l’endroit indiqué, on nous renvoie au premier endroit car un bateau est prêt à partir. Le temps qu’on revienne, le bateau est plein et ils ne nous laissent pas monter. On nous dit d’attendre le prochain, mais personne ne sait nous dire quand il passera ou s’il passera, le dimanche semble être un jour compliqué. Globalement, les réponses des locaux sont tellement floues et contradictoires qu’on commence à se dire qu’ils n’ont pas vraiment l’intention de nous aider. La seule solution qu’ils nous proposent est de payer un bateau privé hors de prix…
On finit donc par laisser tomber, notre avion partant le lendemain matin, on voit déjà les complications si on ne peut pas revenir facilement au village.
On annule donc notre réservation auprès de l’auberge et on retourne dans le village où on trouve un petit hôtel très bien et pas cher (avec la clim !!).
Histoire de tout de même profiter de l’après-midi, nous nous rendrons au Salto del Aeropuerto, un petit point d’eau avec une jolie petite cascade non loin de l’aéroport. C’est le spot des locaux et le rendez-vous du dimanche semble-t-il. Plusieurs groupes sont là, pour se baigner et boire l’apéro.
L’eau est claire et fraiche, ça fait du bien ! On passera un moment fort agréable en compagnie des jeunes du coin avant de retourner à Bahia Solano tout revigorés.

Demain matin, nous avons notre vol retour pour Medellín, d’où nous repartirons directement après avoir récupéré nos bagages pour Guatapé.
On aura passé un séjour vraiment revigorant et reposant dans ce petit coin de paradis. Du fait de son manque d’accessibilité, le Choco est vraiment une région à part préservée et tranquille, on a presque l’impression d’avoir visité un nouveau pays. Et, cerise sur le gâteau, nous avons eu beaucoup de chance côté météo puisque nous n’avons presque pas eu de pluie !

Un grand merci à Sylvie et Philippe pour ce nouveau cadeau que cette petite escale que nous n’aurions pas pu nous permettre sans vous ! Nous arrivons au bout de cette magnifique cagnotte « folies » et on en aura bien profité ! Merci à vous !!


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INFOS PRATIQUES

Transport

Pour aller à Bahia Solano ou El Valle, il n’y a pas beaucoup d’options. La plus simple est l’avion depuis Medellin (soit avec Satena , soit avec Grupo San Germán). Il vaut mieux s’y prendre à l’avance, les billets sont assez chers. On a payé 508 000 COP l’aller-retour par personne en réservant une semaine à l’avance. Clairement il y a moyen de faire mieux.

Pour aller de Bahia Solano à El Valle, il suffit de prendre un moto-taxi ou une petite camionette collective pour 15000 COP par personne.

Hébergement

The Humpback turtle : Si vous cherchez un petit coin de paradis au bord de la plage, ne cherchez plus ! 100 000COP la nuit en chambre privée avec petit déjeuner compris !

Excursion parc national d’Utria

Excursion à la journée, de 7h à 15h30 environ. Les tours proposées par notre auberge et l’office des guides étaient hors de prix. Heureusement on a rencontré un guide avec qui on a pu négocier en direct. Très bon guide, pas présssé et sympathique, on recommande. Voici son numéro : Fidel : +573206276653
Il nous a demandé 150 000 COP par personne pour le tour (on était 4, c’est le minimum pour un tour). Comptez en plus 59 000 COP par personne l’entrée du parc national.

Salento, Jardín – villages typiques dans la région du café – puis visite express de Medellín

Salento

24 mars 2022

Comme on n’a pas beaucoup dormi et un peu trop bu la veille, on est reparti pour une belle journée de transports fatigués. On prend d’abord un bus qui nous emmène à Armenia en 3h, c’est plutôt rapide mais ça n’empêche pas Lulu de quasi dormir sur l’épaule du conducteur!

Après un petit plat du jour au terminal on prend un second bus pour notre destination. Celui-ci nous dépose une petite heure plus tard juste devant notre auberge. Trop bien !
On ressort aussitôt se balader en ville pour admirer les fameuses maisons multicolores et surtout faire des courses.

Le proprio de l’auberge a rebranché un vieux four pour nous et on va enfin pouvoir faire une tartiflette avec le reblochon que les parents de Lulu nous ont ramené il y a 3 semaines (vraiment pas évident de trouver des fours dans les auberges d’Amérique du sud !!). On est tout excités ! Ce sera notre activité principale de cette fin de journée !
Et quel bonheur ce fromage fondu (accompagné d’un petit verre de blanc en tetrapack pour sublimer le tout) !!!

25 mars 2022

Aujourd’hui on part découvrir la vallée de Cocora et ses palmiers de cire géants. On prend une jeep à 8h du matin. Ici on est considéré comme assez nombreux pour faire partir la jeep à partir de 10 personnes (ce qui inclut minimum deux passagers debout accrochés derrière… Original). Nous partons à 14 passagers, c’est du grand n’importe quoi ! Lorsqu’on arrive, on se dirige vers l’entrée de la rando et on découvre que c’est payant. Comme on croit se rappeller que notre aubergiste nous avait dit que c’était gratuit, on décide de chercher un chemin alternatif à l’aide de Maps.me (on découvrira plus tard qu’on se rappelait mal et que l’entrée était bien payante).
On s’enfonce sur un sentier dans la forêt tropicale (on est loin du paysage avec les grands palmiers, même si on en aperçoit quelques uns), la végétation est épaisse. On a pas mal d’hésitations sur le début de la rando, les locaux croisés nous disent que ce sentier ne mène nulle part et on a peur que Maps.me se trompe. Mais on persévère. Ça monte pas mal et plus on monte plus on voit la brume qui s’installe.

On est bientôt rattrapés par un couple mexicano-polonais, Yasmina et Lukasz, avec qui on partagera tout le reste de la rando et de bons fous rires. Il y a tellement de boue de toute part que ça glisse beaucoup, on avancera souvent en chaine humaine, se tenant les uns aux autres pour ne pas tomber ! #teammud

On finit par arriver à retrouver le chemin principal, tout beau, tout pavé, plus aucune trace de boue. On se sera bien marrés sur cette montée mais on est quand même bien contents de retrouver un peu de facilité ! On décide de redescendre par le sentier par lequel on serait montés si on avait payé, on croise une nana qui nous demande si on a bien payé, on lui dit que oui et ça passe…c’est mal mais en attendant on est bien contents de nous !
Sur la descente on peut admirer ces grands palmiers, qui apparaissent puis disparaissent dans la brume. On s’arrête pour pique-niquer et admirer le spectacle.

On voit aussi pleins d’oiseaux aux couleurs folles, toujours aussi durs à photographier, dont des perroquets d’un vert pétants.

Arrivés en bas, on prend une jeep retour avec nos nouveaux copains et on rentre à Salento. On est bien crevés, on aura tout de même marché 5h.
On se fait une fin d’après-midi tranquille, goûter-blog et le soir on se régale des restes de tartiflette !

26 mars 2022

Le programme de la journée est d’aller visiter une finca de café, Salento et ses environs sont notamment réputés pour être la région du café en Colombie.
Après un plat du jour populaire et pas cher, on prend une nouvelle jeep pour nous y rendre.
Nous visitons la finca Don Elias, la plus ancienne du coin. On nous l’a vendue en nous disant qu’elle est tenue par un petit papi qui sent bon le café, on a tout de suite été convaincus.
Une visite très intéressante pour découvrir toutes les étapes de fabrication du café, avec une petite dégustation à la fin !

Nous nous lançons dans une grande discussion avec le proprio et nous loupons de peu la jeep retour, comme il pleut des cordes, hors de question de repartir à pieds. Qu’à cela ne tienne, la prochaine jeep passe dans une heure. En attendant, on continuera à papoter et à sympathiser avec Thomas et Flo, deux français en voyage long.
Lorsqu’on va se placer sur le bord de la route pour attraper la prochaine jeep, on tombe dans une embuscade ! Il y a un bar/café/restaurant sur le bord de la route où il n’y a pas grand monde mais c’est apparemment la grosse teuf, ça écoute de la musique fort, ça boit et ça danse. On nous fait signe de venir rejoindre en attendant le bus. On s’assoit avec eux et on prend une bière. Le patron est trop content (et bien saoul) et nous met à tous des chapeaux sur la tête pour faire une photo.

Il est 16h30 et les colombiens qui sont là sont complètement saouls, ils jouent de la musique, ils boivent, ils dansent, et il y a des petits poussins qui se baladent au milieu de tout ça. C’est vraiment du grand n’importe quoi !

Bien entendu, on loupe la jeep qui passe sans s’arrêter comme il n’y a personne au bord de la route. Pas grave, il y en a une autre dans une heure ! Et surtout les patrons nous encouragent à rester jusqu’à la dernière à 18h30.
On est quand même en gros décalage, ils sont vraiment bien imbibés, du coup on décidera tout de même de sauter dans la prochaine jeep et cette fois on y arrivera !

De retour à Salento on a rendez-vous avec Thomas et Flo pour aller découvrir le tejo ensemble, la pétanque sauce colombienne.
Il s’agit de lancer des poids dans l’argile et d’essayer de les mettre dans un cercle en métal. Le petit bonus c’est que des pétards sont disposés sur le contour de ce cercle et qu’on gagne des points bonus si on les faits péter ! Ça deviendra vite notre seul intérêt. On s’amusera comme des fous et on enchainera les parties une bonne partie de la soirée ! Quel jeu extra !

27 mars 2022

Aujourd’hui il pleut comme vache qui pisse. On voulait aller se baigner à une cascade mais on opte finalement pour une journée pluie-glande bien méritée ! On sort juste manger avec nos deux français et on retourne passer le reste de la journée à l’auberge !

Jardín

28 mars 2022

Nous partons ce matin en direction de Jardín et on est un peu inquiets : on ne s’était pas hyper bien renseignés et on pensait que le trajet durait environ 5h. Des français rencontrés la veille venait de le faire en sens inverse en 9h…. Nous qui voulions profiter un peu de la journée sur place !
On part donc le plus tôt possible avec le premier bus pour Rio sucio (= le fleuve sale, huuum ça donne envie comme ville). Dans notre bus il n’y a presque que des français et on va tous au même endroit. Au moins on a des copains pour partager l’expérience !
Au bout de 4h nous arrivons et nous devons attendre une heure notre prochain bus, on en profite pour pique-niquer.
C’est reparti pour 3h30 de bus et cette fois c’est sur de la piste avec des trous de partout…. ça nous rappelle cet horrible trajet pour San Agustín, heureusement ça saute moins et surtout c’est moins long !!
Il y a pas mal de boue sur la route, notre bus (un vieux bus scolaire à l’américaine customisé) dérape pas mal. En arrivant à Jardin, on peut admirer un magnifique coucher de soleil aux couleurs vives entre rose et violet.

Après nous être installés dans notre auberge nous repartons rejoindre les deux autres couples de français avec qui nous avons partagé le trajet pour dîner tous ensemble. Non sans mal puisqu’après un loupé sur les échanges de numéros de téléphone ils ont fait des pieds et des mains pour arriver à retrouver notre auberge pour nous contacter !
Alors qu’on se balade dans le centre on hallucine, la plupart des locaux se baladent à cheval avec leurs chapeaux de gauchos (=cow-boy), il y en a de partout !! Ils font la tournée du village, et surtout des bars à dos de cheval (on imagine que c’est pour éviter les accidents de voiture suite à l’abus d’alcool ?).

On manger italien sur la place principale de la ville, ce sera lasagnes ce soir, Sam est aux anges !

29 mars 2022

Jardín est réputé pour être un petit village typique et paisible aux maisons colorées comme on les imagine en Colombie. C’est donc tout naturellement que nous dédions la matinée à explorer les rues et à faire pleins de photos.

Après avoir trouvé un plat du jour à un prix correct, nous nous rendons à la Garrucha, une sorte de vieux téléphérique qui nous fait traverser entre deux versants de colline. Ça a l’air assez précaire et ça l’est. Notre nacelle bouge dans tous les sens pendant la traversée. Mais on arrive à bon port et la vue est vraiment chouette.

On décide de redescendre à pieds jusqu’au village en traversant les petits chemins de campagne. Sur la route on observe encore pleins d’oiseaux de toutes les couleurs et même un écureuil !

On redescend en passant devant la cascade de l’amour, pause photo oblige !

Arrivés en bas, on passe visiter la magnifique église de la ville aux splendides jeux de couleurs, puis on s’offre un bon goûter tout en profitant de l’ambiance de cette place où s’écoule toute la vie du village.

Nous resterons tranquille à l’auberge le reste de la soirée, à échanger des bons plans voyage avec d’autres voyageurs.

Medellín

30 mars 2022

Cette étape aura été courte, nous repartons déjà (et un peu à regrets) ce matin pour Medellín où nous attendent Eva et Clément avec qui nous partons demain pour le Chocó, sur la côte Pacifique.
Nous arrivons à Sabaneta, en dehors de la ville, dans la famille du frère d’Eva qui nous héberge pour la nuit et va garder nos bagages le temps de notre périple. On ressort très rapidement nous balader en centre ville tous les 4 mais ça sera une visite express, nous n’avons que l’après-midi.

Une fois dans le centre ville, on se retrouve dans une ambiance anxiogène : beaucoup d’agitation, on se fait solliciter de toutes parts, bref, on ne se sent pas hyper en sécurité.
Heureusement, nous sommes sortis avec quasiment rien, ce qui nous permet d’être plus sereins. Bon, on a quand même pu prendre 2/3 photos avec notre vieux téléphone qui ne vaut rien.

Alors qu’on est en pleine balade, Eva nous annonce qu’il est temps de prendre un taxi et de rentrer, on suit le mouvement. On apprendra plus tard qu’elle soupçonnait plusieurs personnes de nous préparer un mauvais coup. Heureusement, elle maitrise les codes locaux et nous montons directement dans un taxi pour rentrer.
La soirée sera beaucoup plus tranquille que la veille et nous partagerons un super moment avec le frère d’Eva, sa femme et son fils. Ils nous ont vraiment accueilli comme si nous étions des membres de la famille.

Demain matin c’est reparti vers de nouvelles aventures et on prend l’avion cette fois, puisque c’est le seul moyen de rejoindre le Chocó !


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INFOS PRATIQUES

Transports

  • Cali > Salento : Il n’y a pas de bus direct, il faut soit passer par Armenia (plus près) soit par Pereira. Nous sommes passés par Armenia. Le trajet Cali > Armenia (38000 COP par personne) dure 3h environ, puis Armenia > Salento 1h15 (5500 COP par personne). Bus très fréquents pour ces deux destinations.
  • Salento > Jardin : Idem, pas de bus direct. Il faut d’abord prendre un bus pour Rio sucio (38000 COP, 4h) puis de Rio Sucio un second pour Jardin (25000 COP, 3h30). Attention, le dernier bus part à 15h de Rio Sucio, pour l’avoir il faut absolument prendre le premier bus depuis Salento.
  • Jardin > Medellin : Deux compagnies proposent ce trajet avec pas mal de départ tout au long de la journée. Il y a des bus qui font moins d’arrêts que d’autres, ce qui permet de ne pas éterniser le trajet, pensez à demander au guichet. Pour nous ça aura duré 3h et ça nous a coûté 32000 COP par personne.

Hébergements

  • À Salento : Nous recommandons chaudement la Casa La Eliana ! Et pas seulement parce que le patron nous a branché un four pour que nous puissions faire une tartiflette ! La famille qui gère l’auberge est vraiment adorable et de bons conseils, les chambres sont grandes et simples mais bien équipées. C’est vraiment un endroit sympa où chiller et prendre du temps pour soi. On a payé 85500 la nuit pour une chambre double avec salle de bain privée.
  • À Jardin : Nous étions hébergés à Jardin Secreto. Vraiment correct pour le prix (44050 la nuit en chambre double avec salle de bain privée). Les chambres sont vraiment étroites mais ça fait l’affaire sur un cours séjour. Petite cuisine à disposition et terrasse intérieure. Par contre, quand nous y étions il y avait des gros travaux sur le terrain d’à côté : marteau piqueur et maison qui tremble, peut-être demander si c’est finit avant de réserver !

Visiter la vallée de la Cocora

Pour aller vous balader dans la vallée de la Cocora, il vous faut prendre une jeep sur la place principale de Salento. Les départs se font toutes les heures à partir de 6h30 (à vérifier la veille pour éviter les mauvaises surprises). Trajet aller-retour 8000 COP par personnes.
Une fois sur place il semble recommandé de partir par le chemin de gauche pour commencer par la partie où ça monte bien et finir par la descente et le plat. Normalement il y a une boucle mais elle était fermée lorsque nous y étions, du fait de la saison des pluies et de l’eau abondante, les ponts permetants de traverser la rivière s’étaient tous écroulés. L’entrée du site est à 10 000 COP (pour ceux qui ne jouent pas les pirates).

Visiter la finca Don Elias

Pour se rendre dans n’importe quelle finca de Salento, il suffit de prendre une nouvelle jeep, départ et achat sur la place principale dans la même maisonnette. Départs environ toutes les heures et demi, encore une fois ça vaut le coup de vérifier la veille. 6000 COP par personne l’aller-retour. Il est également possible d’y aller à pieds mais notre aubergiste nous l’a déconseillé, apparemment il y a déjà eu des agressions.
Prix de la visite de la finca : 20000 COP. Pas d’horaires de visite, ils font des tours sur mesure quand des clients arrivent. A priori c’est beaucoup des tours en petit comité, ce n’est pas la finca la plus fréquentée. En tout cas on la recommande !

Jouer au Tejo, la pétanque qui explose

On vous recommande de ne surtout pas louper cette superbe expérience locale ! Le lieu s’appelle « Cancha de tejo los amigos ». Entrée 5000 COP par personne et vous pouvez jouer autant que vous voulez.


Prendre le téléphérique de la Garucha et se balader aux alentours de Jardin

La Garucha se trouve à la sortie du village, à 10 minutes à pieds de la place principale. Prix 5000 COP l’aller simple par personne. On recommande de monter en téléphérique et de redescendre à pieds en passant par la cascade de l’amour ! Chemin très sympa de part la faune et la flore à admirer en marchant.

Cali : farniente et copains dans la capitale de la salsa

21 mars 2022
Nous sommes arrivés à Cali la veille dans la soirée. Après le double trajet horrible entre Popayan et San Agustin on est pliés, en overdose totale de bus.
Du coup ce sera journée tranquille en attendant Clément et Eva qui nous rejoignent en fin d’après-midi.
On sort pour manger, les rues sont désertes et tout semble fermé : oups, c’est un jour férié ! On trouve tout de même un endroit bien sympathique avec un plat du jour à un bon prix.

En repartant, on se renseigne pour savoir où on peut faire des courses dans le coin, tout le resto est d’accord pour nous répondre d’acheter 2/3 trucs dans la petite tienda d’à côté et de ne pas aller au supermarché à 800m. La réponse est unanime : nous petits blancs, il ne faut pas trop nous balader dans les rues en ce jour férié. Les rues sont vides et nous sommes les victimes idéales des voleurs, Cali n’est pas une ville très sûre. On suit donc les conseils et on rentre passer l’après-midi tranquillement à notre auberge plutôt luxueuse !

Le soir Clément et Eva nous rejoignent. Petit apéro de retrouvailles et soirée tranquille, ils sont bien jet-laggués.

22 mars 2022
Ce matin, petit réveil assez comique, Clément s’est levé très tôt, victime du décalage horaire. C’est donc tout naturellement qu’il est venu toquer à notre chambre à 8h pour voir si on était réveillés (alors qu’on avait convenu d’une grasse mat !!). Il reviendra à plusieurs reprises dans la matinée, le pauvre, il ne savait pas à quoi s’attendre en annonçant à Lulu qu’elle pouvait faire la grasse mat !
Quand on est enfin prêts, nous allons prendre un bon petit dej dans le quartier, dans le café d’une de leurs copines. L’occasion pour nous de découvrir une spécialité : le pandebono (pain de manioc), délicieux quand il est frais et chaud, parfait accompagné d’un bon jus de fruits frais.
À midi, ils nous emmènent dans le quartier du marché de Alameda pour découvrir les spécialités du Pacifique, les restos y sont réputés pour y proposer une excellente cuisine (apparemment on y mange même mieux qu’au bord du Pacifique). Et c’est vrai qu’on s’est régalés.

On va ensuite faire le tour du marché où on ne peut résister à acheter pleins de fruits et légumes (en même temps le vendeur est malin, il nous fait tout goûter !!).
Puis on prend un taxi pour aller déposer toutes nos victuailles à l’auberge. L’occasion pour nous de découvrir qu’en Colombie, le taxi c’est moins cher quand tu es accompagné d’une colombienne !
On repart ensuite se balader dans le centre après avoir fait un petit détour pour poser nos procurations au consulat pour les élections à venir. Le centre de Cali est plutôt sympathique, on s’y sent bizarrement plutôt bien (vu l’insécurité réputée de la ville, on ne s’attendait pas à ça !).

Bon, dans le doute on a pris le réflexe de sortir sans sac, avec peu d’argent et uniquement le vieux téléphone (d’où les qualités de photos!) mais on est tout de même agréablement surpris.

Le soir, on finit la journée par un cours d’initiation à la salsa ! Et oui, on ne vous l’avait pas dit mais Cali est la capitale mondiale de la salsa, qui résonne de toute part dans la ville de jour comme de nuit. Du coup on a décidé de s’y essayer. Le cours n’est pas tout à fait pour les débutants niveau 0, c’est pas si simple mais on fait ce qu’on peut et on rigole bien.

23 mars 2022

Aujourd’hui nous sortons un peu de la ville pour se mettre au vert. On prend un transport privé jusqu’à Pance, un spot au bord de la rivière Cauca, l’autre fleuve principal de Colombie (avec Magdalena). On va d’abord manger dans un petit comedor populaire où on mange des costillas ahumadas (sorte de ribs fumées) tout en se faisant dévorer par des jejens.
Ce sera notre première rencontre avec ces saloperies (excusez le terme) ! Il s’agit de moustiques hyper agressifs déguisés en petites mouches pour ne pas qu’on se méfie. Leur cible préférée c’est les jambes et les pieds sur lesquels elles se pausent pour laisser des piqûres en sang qui grattent 2/3 fois plus fort et plus longtemps qu’une piqure de moustique standard! En 30 minutes à table on se retrouve avec une vingtaine de piqûres chacun.
Après manger, on va se poser au bord de la rivière et on n’hésite pas longtemps à aller se baigner pour échapper à ces suceurs de sang ! Une chouette après-midi.

Nous allons ensuite admirer le coucher du jour au Christ Rey, le christ blanc de Calí avec un beau panorama qui nous permet de nous rendre compte de l’ampleur de la ville.

Pour finir la journée, nous ferons un repas partagé à base de gros burger en compagnie des copains de Clément puis nous irons tous les 3 à Topa Tolondra, l’un des clubs de salsa les plus réputés de la ville.
Tous ces gens qui dansent tellement bien, c’est magnifique à voir!
On aurait bien aimé vous partager des vidéos de personnes en train de danser et même de nous (parce qu’on s’en sort pas si mal au final), malheureusement depuis quelques jours Youtube transforme toutes nos nouvelles vidéos dans un format short, type story instagram. Un format qu’on ne peut plus intégrer dans nos articles et qui en plus n’est pas agréable à regarder, bref, on laisse tomber les vidéos, on vous les montrera à notre retour !

Nous repartons demain pour Salento et nous quittons Eva et Clément, que nous retrouverons dans quelques jours à Medellín pour de nouvelles aventures.


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INFOS PRATIQUES

Sécurité

Cali est l’une des villes avec le plus d’insécurité du pays. Il est vraiment important de se renseigner auprès de son auberge et des locaux avant de se rendre quelque part pour savoir si c’est sûr et à quels horaires. Il est plutôt recommandé, surtout la nuit et les jours férié, de sortir avec le moins de choses possible sur soit (ni sac à main, ni bijoux, ni téléphone et juste assez d’argent pour la journée).

Transport

Popayan > Cali : Départs très réguliers toute la journée depuis le terminal de Cali. Il suffit de s’y rendre et de négocier le prix avec les rabatteurs qui font tout pour remplir les bus (3h – 20 000 COP par personne).

Hébergement

Nous étions hébergés à l’hostel Ruta Sur, très bien situé dans le quartier San Antonio. L’auberge est plutôt classe et chère. On y a résidé car la patronne est l’ami de Clément et qu’elle nous a fait une petite réduction. Ça peut être un bon point de chute si vous avez le budget mais ça reste tout de même une destination un peu chère par rapport à la prestation. Vous pourrez sûrement trouver un meilleur rapport qualité/prix sans problème.

Salsa

Cali est la capitale mondiale de la salsa et elle a même sa propre salsa locale, ce serait dommage de passer à côté de ça !
On a pris notre cours de salsa à Salsa Pura, dans le quartier San Antonio. On a payé 12 000 COP par personne en cours collectif. Pour les joindre et connaitre les dates et les horaires pour la salsa (il proposent d’autre cours comme la kizomba) : +573104939660.
La Topa Tolondra est une super adresse pour pratiquer mais aussi pour apprendre (ou pour juste admirer). C’est l’un des clubs les plus réputés de Cali auprès des touristes (il y a tout de même beaucoup de locaux). Il y a des soirs où ils proposent des grands cours collectifs avant la soirée (le lundi il nous semble, à vérifier). Entrée à 10 000 COP.

Se rendre au Cristo Rey

Il n’est pas recommandé de monter au Cristo Rey à pieds, c’est assez dangereux, autant prendre un taxi. La vue est bien sympathique et offre un joli panorama sur la ville.

Aller à Pance

Comme nous étions avec Eva qui est de Cali et qui a des contacts sur place, nous avions pris un transport privé via un de ses amis pour nous y rendre. Aucune idée de comment faire sinon.
C’est un spot sympathique pour sortir de la ville et perdre quelques degrés. Par contre il est indispensable de prendre un anti moustique qui fonctionne contre les jejens quelque soit l’heure où vous y aller.

De Popayán à San Agustín – bienvenue en Colombie !

15 mars 2022

Ça y est, nous passons notre dernière frontière sud-américaine.
Après 4h de bus depuis Otavalo, nous voilà arrivés à Tulcán la ville frontalière côté équatorien. Nous prenons un collectivo qui nous pose au niveau du poste frontière de l’Équateur. Un coup de tampon et on traverse à pieds le pont qui symbolise la frontière entre les deux pays (techniquement, nous ne sommes dans aucun des deux pays puisque nous n’avons pas encore tamponné notre entrée en Colombie). Les formalités en Colombie sont vraiment très simples, on ne nous demande quasiment rien, pas même de preuve de vaccination COVID ou autres, seulement le passeport et le Check-mig (un formulaire d’entrée sur le territoire qu’on a rempli en ligne la veille et qu’ils ne vérifient même pas). Et hop, nous voilà en Colombie !

On partage un collectivo jusqu’au terminal d’Ipiales avec deux britanniques qui sont partis d’Otavalo en même temps que nous. On s’achète des trucs frits (découverte : la boulette de purée-viande-riz frite, très gras et pas très fin) pour faire office de repas de midi et on monte dans un nouveau bus en direction de Popayan. C’est reparti pour 9h de route !
On arrive à minuit, bien crevés et on fonce se coucher.

16 mars 2022

Aujourd’hui, on prend nos marques. Pour Lulu ce sera grasse mat, en attendant Sam se retrouvera coincé dans une conversation avec Ruben, le volontaire de l’hostel, ancien militaire qui parle beaucoup d’armes et des dangers du pays… Bienvenue en Colombie !
Nous sortons en quête d’argent et donc, d’un distributeur. On traverse la ville à la recherche d’une banque qui ne prend pas de frais … mais le distributeur reste introuvable. Au final on retire dans une banque sans frais mais avec un taux de change scandaleux… on découvrira après qu’il suffit de « refuser le taux de change » proposé par l’automate pour que l’argent sorte tout de même mais au taux officiel. Des sacrés filoux ces colombiens !
Maintenant qu’on a de quoi payer, il est temps de trouver un petit plat du jour pour manger.
On occupera le reste de l’après-midi à nous balader pour découvrir la fameuse ville blanche. Popayán est connue pour être la plus belle ville de style colonial de Colombie et c’est effectivement très joli.
L’un des éléments marquants : la quantité hallucinante de motos, il y en a de partout, ça semble être le mode de transport principal du pays.

17 mars 2022

Aujourd’hui, nous partons en direction des termes de Coconuco pour se faire une journée détente. On galère un peu à trouver un collectivo qui part dans pas trop longtemps mais on finit par partir. Après une heure de route, le bus nous pose en plein village et non pas aux termes qui se trouvent 4km (en montée) plus loin. Le chauffeur nous dit que nous devons payer un taxi pour finir la route. Traumatisés que nous sommes par les arnaques du Pérou, nous nous énervons immédiatement, Sam veut même rentrer direct.
En fait, on découvrira après que nous n’avions juste pas pris le bon bus et que nous aurions dû monter dans un bus pour San Agustin qui passe juste devant les termes. Nous nous étions donc trompés ! La pression redescend et on prend le taxi qui nous demande 3 fois plus cher pour 4km qu’un trajet en bus de 30km.
C’est ainsi que nous arrivons aux termes d’Agua Tibia, en pleine nature, entourées de montagnes, avec ses bains aux différentes températures. On pique nique et on file se mettre à l’eau. Il se met à pleuvoir fort mais dans l’eau on est super bien. Et puis ça ne durera pas longtemps.

Et le clou de la journée : il y a même un super toboggan ! On est comme des enfants.

On rentre tout détendus à Popayán, pile à temps pour partager l’apéro avec Ruben et Pontille (une française en voyage long). Ensuite Ruben nous emmène dans la plus ancienne boite de nuit de Colombie, Nueva York (on le croit sur parole), à la déco improbable. Au programme : fiesta et salsa !
On passera une super soirée.

18 mars 2022

Quand on se réveille ce matin, on a mal aux cheveux…. on doit faire nos sacs et prendre le bus de 8h pour San Agustín, ça pique !
Nous voilà partis pour le PIRE trajet depuis le début de notre voyage !! Pourtant, on avait toutes les infos pour s’en douter … 6h de route annoncé pour 120km, c’est tellement improbable qu’on avait de quoi avoir la puce à l’oreille.
Et on a été servis : une route sur une piste avec des trous de partout, on saute non stop dans tous les sens, avec des sièges tout petits et sans place pour les jambes. Ça nous vaudra de bon gros fou rires mais 6h dans ces conditions c’est tout de même long. On a l’impression d’être dans une machine à laver.

Lorsqu’on arrive, on est exténués. Mais nous ne restons pas beaucoup de temps à San Agustín, pas le temps de se poser, on ressort direct, direction le site archéologique de la ville.
La région de San Agustín est effectivement particulièrement réputée pour ses sites archéologiques où ont été retrouvé des statues et des tombes de civilisations pré-incas.
Il y a encore beaucoup de questions sur le pourquoi du comment de ces statues, notamment elles semblaient « garder » des tombes…. dans lesquelles il n’y avait aucun corps ! En tout cas, une chose est sûre elles sont trop cool !

Et puis on est de retour dans un environnement de type forêt tropicale, c’est très beau et on peut voir des insectes multicolores entre deux statues.

19 mars 2022

Comme toutes les choses à voir dans le coin sont assez loin et difficiles d’accès on a réservé un tour en 4×4. Nous partons en compagnie de notre chauffeur, de deux couples et de Pontille, retrouvée par hasard.
On commence par aller voir la cascade Salto de Mortiño avec un débit impressionnant. On y voit des perroquets d’un vert pétant, trop beau.
On continue pour voir de loin une seconde cascade. Mais le plus beau c’est les alentours, ces montagnes d’un vert puissant et les champs d’altitude.

Nous partons maintenant en direction les deux parcs archéologiques d’Isnos, non loin, où nous découvrons encore plus de statues.

On prend ensuite de la hauteur pour avoir une jolie vue sur le fleuve Magdalena, l’un des deux fleuves les plus importants du pays. Avant de descendre pour le voir de plus près.

On enchaine avec une petite pause dégustation pour goûter une spécialité typique colombienne : des arepas (genre de galette de maïs) fourrées au fromages et cuites au feu de bois. C’est très très gras mais pas mauvais du tout !

On finit notre journée en visitant une finca de café, notre guide nous assure que c’est le meilleur café de Colombie parce que c’est l’une des seules exploitations qui garde le « honey » des grains de café qui contiendrait tous les nutriments. Comme on ne boit pas de café, on a du mal à savoir s’il est vraiment meilleur qu’un autre, en attendant la visite est hyper intéressante !

20 mars 2022

Il est déjà temps de refaire les sacs et de repartir pour Cali où nous devons rejoindre Clément, un copain de Sam, et sa femme Eva qui est colombienne. On appréhende un peu : pour nous rendre à Cali nous devons reprendre la même « route » jusqu’à Popayán avant de repartir au nord.
On se dirige pour prendre le bus de 9h30 et on apprend qu’il a été annulé, et que le prochain bus est à 12h30. Étant donné qu’on a 9h de route devant nous on se dit qu’on va essayer de trouver une autre solution (d’autant plus que la compagnie de bus essaye de nous surtaxer). On demande au patron de notre auberge s’il existe une autre solution plus rapide pour que nous n’ayons pas à attendre jusqu’à 12h30 avant de partir. Il nous fait prendre une camionnette jusqu’au « croisement de la route pour Pitalito » où des bus en provenance de Pitalito passent toutes les 10 minutes pour Popayán.
Nous voilà donc sur le bord de la route, au milieu de nulle part, à attendre un bus qui n’arrivera jamais.
Au final on n’aura pas trop compris : ça ne semblait pas une fausse information puisque plusieurs locaux nous ont confirmé que des bus passaient très régulièrement et qu’on n’était pas les seuls à attendre. Le fait est que nous n’avons vu qu’un seul bus passer (malheureusement complet) durant les 2h30 qu’on a attendu. Heureusement, pour patienter on a pu s’occuper en admirant le spectacle des taxis-motos qui chargent entre 2 et 4 personnes sur une moto et les jeeps-bus blindées.

Au final on se retrouvera dans le bus de 12h30 qu’on ne voulait pas prendre initialement, après avoir négocié sévère avec le gars de l’agence pour payer le prix « juste ». Nous voilà repartis pour une grosse journée de trajet dans des boites de sardines, youpi !


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INFOS PRATIQUES

Transport

  • Passage de frontière : Il nous a fallu 4h pour faire Otavalo > Tulcan (à priori c’est censé être 3h). Les bus ne partent pas directement du terminal d’Otavalo, ils arrivent de Quito et il faut se mettre au bord de la grande route pour les attraper. Comme ça nous semblait nébuleux, on a préféré prendre un bus pour Ibarra (30 minutes) et là les bus pour Tulcan partent du terminal.
  • Ipiales > Popayan : 9h de route. Il faut négocier les tarifs au terminal et partir avec le moins cher (ils ont l’air de tous se valoir). On a payé 40 000 pesos par personne.
  • Popayan > San Agustin : 6h de route. L’une des seules compagnies à le proposer c’est Cootranshuila. Pour 40 000 par personne sont compris le bus jusqu’au pont croisement pour Pitalito + le taxi pour les 7km restants (vérifier avec eux au moment de payer que le trajet est bien inclus jusqu’à San Agustin).

Hébergement

  • À Popayan : Hostal Antonio. L’auberge est simple mais très bon rapport qualité/prix (35 000 la nuit en chambre double privée avec salle de bain commune). Cuisine à dispo et bien placé dans le centre. Ruben le volontaire qui vit là peut paraitre un peu êtrange au premier abord mais il est très sympathique, toujours prêt à aider et sera un très bon compagnon de soirée et prof de salsa !
  • À San Agustin : Hotel El Jardin. Chambres grandes et bien aménagées (rangements/portes manteaux/…). Eau chaude assez aléatoire. Mauvais partage wi-fi dans les chambres. Pas de cuisine. 87 500 la nuit en chambre privée avec salle de bain privée. Le côté sympa : ils ont pleins d’animaux (tortue, chats, chiens, perroquets).

Tour 4×4 aux alentours de San Agustin

On vous proposera exactement le même tour dans votre auberge (quelle qu’elle soit) et la prestation ne sera pas différentes que vous passiez par un prestataire ou un autre. La seule différence c’est le prix. On a payé 50 000 par personne en passant par notre auberge mais une copine à payé 40 000 en passant par l’agence de bus Cootranshuila (et on était dans la même voiture).

Retrait d’argent en Colombie

Lorsque vous retirez de l’argent en Colombie, si l’automate vous propose un taux de change en vous demandant si vous l’acceptez REFUSEZ LE !!! L’argent sortira tout de même mais au taux de change officiel !

Retour en Équateur et vacances en famille

5 mars 2022

Nous avons quitté le Pérou dans la matinée pour passer la frontière. Après 5h de bus nous voilà de retour à Cuenca où nous retrouvons les parents de Lulu en début de soirée.
Les retrouvailles sont émouvantes, après 5 mois de voyage, ça fait du bien de retrouver un peu la famille.

On a décidé de retourner dans la même auberge que celle où on avait déjà été lors de notre dernier passage. Mais cette fois, grand luxe, on a réservé un petit appartement privé.
Pour nous, après plus de 5 mois de voyage, revenir dans un endroit où nous avons nos marques ça nous fait à peu près le même effet que si on rentrait à la maison !

On inaugure ces vacances ensemble en sortant manger dans un petit resto où l’on peut déguster des spécialités Cuencanas. Et on rentre profiter de notre appartement pour la soirée. La journée a été longue pour tout le monde, 9h de bus depuis Quito pour Carmen et Jacky et pour nous 5h + un passage de frontière.

6 mars 2022

Aujourd’hui on décide de commencer en douceur avec une visite de la ville de Cuenca, pas de bol, on avait oublié que tout était fermé le dimanche en Équateur ! On en profite tout de même pour explorer la ville et quelques églises du centre ville. On monte notamment au sommet de la cathédrale de l’Immaculée Conception.

Comme on est dimanche, nos plans de plats du jours tombent à l’eau. Nous décidons donc d’aller faire découvrir l’ambiance typique des marchés sud-américains à Carmen et Jacky. Là, tous les stands sont ouverts, ouf ! On se prend 4 plats du jour : encebollado, seco de carne y pollo frito.

Et avant de ressortir, on s’arrête bien sûr au stand de jus de fruit pour se prendre de délicieux jus de coco et jus de maracuya. C’est tellement bon que ça va devenir la nouvelle obsession du père de Lulu pour les jours à venir !
Quand on ressort du marché, il pleut et c’est tout couvert. On récupère notre lessive à la laverie et on fonce se mettre au sec à l’auberge. On passera le reste de l’après-midi tranquillement, à profiter des retrouvailles.
Pour finir la soirée en beauté, on se fait un apéro dînatoire en compagnie des proprios de l’auberge avec les bonnes petites douceur que Carmen et Jacky ont eu la bonne idée de nous ramener dans leurs bagages (du vin et du fromage, que demander de plus??). Une super soirée à discuter des différences culturelles entre nos deux pays.

7 mars 2022

Nous partons explorer le parc national de Cajas pour la journée. On est très contents parce que c’est quelque chose qu’on n’avait pas eu l’occasion de faire la dernière fois. Comme les bus ne circulent plus en raison d’éboulements sur la route, nous prenons un transport privé pour le trajet aller-retour. Diego vient nous récupérer tôt le matin et nous emmène jusqu’à l’entrée du parc et on lui donne rendez-vous pour le retour.

Nous choisissons de faire le circuit 1, une boucle annoncée facile de 3-4h.

La météo est assez couverte et nous aurons quelques petites bruines entre deux belles éclaircies tout au long de notre rando, mais on sera plutôt chanceux à ce niveau là. Par contre, si la rando n’est pas très difficile en soit, elle est rendue bien plus ardue par la boue omniprésente…. On aura tous pas mal glissé et on garde en mémoire de belles chutes tout au long du chemin… on ne parlera pas de l’état des pantalons à la fin de journée !
Mais la randonnée en vaut vraiment la peine, nous avons traversé des paysages splendides et très diversifiés, de nombreuses lagunes.

C’était vraiment splendide !
Et pour les parents de Lulu, première randonnée à plus de 3000m. Quelques difficultés côté respiration mais grosse fierté à l’arrivée !
Résultat des courses : 6h45 de marche (pauses comprises), on finit sur les genoux, complètement crevés. Diego nous attend comme promis depuis une bonne heure, prêt à nous envoyer les secours si on ne réapparaît pas.
Il nous ramène à bon port et nous ne ressortirons plus, trop fatigués, on se fera même livrer un poulet rôti pour le dîner. Une chose est sûre, on va bien dormir !

8 mars 2022

Grosse journée de trajet en perspective, direction Baños. 7h30 de route à bord de deux bus : on initie les parents aux longs trajets sud-américains avec leurs vendeurs ambulants et nombreux arrêts au milieu de nulle part.
On arrive en début de soirée et on met tout de suite le cap sur l’hostal Timara où notre cher José nous attend de pieds fermes ! On est vraiment trop contents de le retrouver et d’être de retour à Baños !
On ressort dîner une merienda, menu typique du soir et quand on rentre, surprise, José a rempli le jacuzzi exprès pour nous ! Un amour ! Quelle belle manière de finir la journée !!

9 mars 2022

Au programme pour cette journée : la route des cascades ! On loue des vélos et on part sous un grand soleil. On a annoncé aux parents de Lulu que c’était quasi que de la descente (c’est le souvenir que ça nous avait laissé) mais il s’avère qu’ils n’ont pas été tout a fait du même avis que nous !! Heureusement qu’il y avait de belles cascades pour leur changer les idées.

Lorsqu’on arrive au canopy c’est le moment de la négociation : le papa de Lulu n’est pratiquement venu en Équateur que pour ça tandis que sa maman aurait préféré nous regarder faire. Mais on insiste un peu et elle finit par accepter (et elle va même adorer!!).
Arrivés en bas, on marche jusqu’à la cascade Pailon del diablo (par l’entrée de droite qu’on aura au final préférée à celle de la dernière fois) et on arrive même à voir un coq de roche, l’oiseau vedette de l’Équateur que nous n’avions encore jamais réussi à voir avec Sam. On est trop contents.

Pour remonter à Baños (parce que oui, on est beaucoup descendus quand même !), une camioneta nous charge avec nos 4 vélos et nous ramène en plein centre pile à l’heure pour le goûter, si c’est pas la belle vie ! On peut enfin partager notre passion pour les empanadas banane-chocolat et le chocolat chaud 100% local !

Et pour finir la journée en beauté, petit tour aux thermes histoire de détendre un peu nos muscles, puis apéro partagé avec José à l’auberge.

10 mars 2022

L’escale à Baños aura été de courte durée, nous repartons déjà pour Otavalo en début d’après-midi. Mais en attendant on a juste le temps d’aller visiter la casa del arbol, un site en haut de la montagne où on peut faire de la balançoire et de la tyrolienne, puis d’aller manger un bon hornado, notre spécialité équatorienne préférée !

Après d’émouvants au revoir avec José, nous voilà repartis pour 6h30 de bus, un bus qui s’arrêtera vraiment beaucoup, ce trajet nous semblera interminable.

Arrivés à Otavalo et installés dans notre auberge, nous ressortons manger au chinois… les plats sont loin d’être extraordinaires mais les quantités sont folles…on repart avec 4 doggy bag, de quoi faire un ou deux repas en plus …

11 mars 2022

C’est reparti pour une dernière journée de randonnée en famille, aujourd’hui on part découvrir la Laguna Cuicocha. Les parents de Lulu avaient très envie de voir un lac dans un cratère d’altitude et ça tombe bien, encore une chose que nous n’avions pas pu faire lors de notre premier passage dans le coin. Cette fois on vise une rando plus facile et on part pour faire le tour de la lagune (bon, ça monte quand même hein!). Le ciel est un peu couvert pour voir tous les reflets sur la lagune mais c’est tout de même superbe, avec ces deux petits îlots au milieu, sortis de nulle part.

Un peu avant qu’on arrive au milieu, il commence à pleuvoir drêche, heureusement on n’est plus très loin d’un kiosque mirador avec un toit, on a pile le temps de s’abriter et de grignoter pour reprendre des forces en attendant que ça s’arrête. Avec la météo hyper changeante on admire tour à tour la lagune sous le soleil ou complètement disparue dans la brume en quelques minutes, un spectacle complètement mystique !

Nous passerons tout le reste de notre balade à osciller entre pluies et éclaircies, avec surtout une belle grosse pluie continue pour la dernière heure de marche. On finit complètement rincés, c’est le cas de le dire !
Sam part en éclaireur pour nous trouver un taxi et c’est trempés jusqu’aux os qu’on rentre à Otavalo. En plus, on doit déménager nos affaires. Nous avons réservé un appartement entier pour les prochaines nuits et nous devons récupérer tous nos sacs dans l’auberge de la veille…heureusement le monsieur qui nous accueille est adorable et propose de mettre tous les sacs dans sa voiture pour faire le transfert sous cette pluie diluvienne.

Finalement on est bien contents de nos restes chinois de la veille ! On ne remettra pas le nez dehors de toute la soirée, ce sera soirée tisane-dodo tôt.

12 mars 2022

Aujourd’hui c’est le tant attendu jour du marché d’Otavalo ! Et on se fera plaisir!

Des stands de toutes part, des objets du quotidien, de l’artisanat local, des quechuas en tenue traditionnelle, on ne sait plus où donner de la tête !

On dévalisera le marché tous les 4, ça a du bon de savoir que les parents de Lulu pourront nous ramener quelques souvenirs et cadeaux dans leurs valises et qu’on peut enfin se laisser aller à faire quelques achats. On passera des heures à déambuler dans le marché et à marchander.
On sera particulièrement impressionnés par les talents du père de Lulu qui, ne parlant aucun mot d’espagnol, aura réussi à négocier tout ce qu’il voulait sans aucun problème !

Après nos achats, nous nous récompensons en nous rendant dans un resto à hornado où on rêvait de revenir depuis 4 mois.

Et l’après-midi, c’est reparti : en route pour Cotacachi, la ville du cuir, pour quelques nouveaux achats.

Lorsque nous rentrons à Otavalo, nous sommes tous bien satisfaits de notre journée (beaucoup plus reposante que la veille).

13 mars 2022

Pour cette dernière journée tous ensemble, nous sommes invités dans la famille de Fausto pour manger.
Lorsque nous partons pour San Roque, nous croisons une parade dans la ville, apparemment une fête de quartier.

Pour l’occasion de notre venue, Blanky nous a préparé du Cuy (=cochon d’inde) pour faire découvrir aux parents de Lulu. Une fois de plus on mangera super bien et on passera un bel après-midi à profiter de passer du temps tous ensemble.

Petit moment un peu désarçonnant quand Fausto et Blanky nous demandent de devenir les parrains et marraines de leurs enfants. Après moult rebondissements sur les modalités, nous sommes aujourd’hui heureux et fiers de nous considérer parrain et marraine de cœur de James et Chanel.

La fin de journée approchant, nous rentrons à Otavalo, il est temps de refaire les bagages. Carmen et Jacky repartent tôt demain matin pour passer 2 jours à Mindo avant leur vol retour et nous décidons de finalement rester une journée de plus sur Otavalo pour revoir Chanel et James et organiser notre passage en Colombie le surlendemain.

Le lendemain matin, les aurevoirs seront très rapides, lorsque nous arrivons au terminal le bus de Carmen et Jacky est en train de partir, nous les jetons à l’intérieur sans même avoir le temps de faire des embrassades. Heureusement, on se reverra très bientôt, notre retour approchant à grands pas !!

Nous sommes très heureux de ces 10 jours passés ensemble, ça nous fait beaucoup de bien de nous retrouver en famille après ces nombreux mois de voyage. Aussi, on était trop contents d’avoir pu repasser par nos 3 coups de cœur en Équateur, de retrouver les personnes auxquelles on s’était attachés quelques mois auparavant et d’avoir pu partager un peu de notre passion pour ce pays avec Carmen et Jacky. En somme : des vacances comme on les aime !

Mini données chiffrées :
Vu le contexte différent de cette interlude de 10 jours où les parents de Lulu nous ont offert beaucoup de choses, nous n’intégrons pas les données budgétaires de ces vacances familiales dans le bilan financier/budget journalier de notre premier séjour en Équateur. D’autant plus qu’une bonne partie de ce que nous avons dépensé était pour acheter quelques souvenirs !
Néanmoins, on a tout de même noté les données chiffrées, pour le suivi de notre budget global. Ces 10 jours nous auront ainsi coûté 440€.
Côté trajets, nous avons passé 22h45 dans les bus sur ce séjour (et ça faisait du bien d’avoir des trajets un peu plus courts !).


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INFOS PRATIQUES

Nous avions déjà partagé la plupart des infos dans nos premiers articles sur l’Équateur (hébergement, transport, bonnes adresses). Voici les quelques infos des activités que nous n’avions pas fait la première fois.

Infos séniors
Nous ne le savions pas mais une loi en Équateur permet aux + de 65 ans d’avoir des réductions (jusqu’à -50%) pour la plupart des activités, qu’ils soient équatoriens ou étrangers ! Valable pour les entrées d’activités, les bus et mêmes les avions (achetés en agence et pas sur internet du coup). Il suffit de demander le tarif pour « los mayores ».

Parc national Cajas (Cuenca)
Le parc se trouve a environ une heure de route de Cuenca. Lorsque nous y étions, les bus ne circulaient pas en raison d’éboulements sur la route (ce qui peut être fréquent en saison des pluies). Dans ce cas, il est tout de même possible de s’y rendre en transport privé.
Nous recommandons les services de Diego, très sérieux et fiable : +593997411555.
L’entrée du parc est gratuite, ils prennent juste les passeport pour enregistrer les infos d’identité à l’entrée.
En saison des pluies, prévoir des chaussures qui ne craignent pas la boue et éventuellement des batons de rando !!

Pailon del Diablo entrée de droite (Baños)

Une fois dans le village tournez à droite au niveau du premier parking, vous arriverez à une entrée plus facile d’accès, une belle balade mais pas trop longue avec beaucoup de fleurs et d’oiseaux. Les vues sur la cascade sont meilleures et il n’y a pas de passages « spéléos » accroupi sous les roches humides comme l’autre entrée! Seuls les ponts suspendus ont mis à l’épreuve les vertiges de Carmen et Lulu !
Les prix sont les mêmes quelque soit l’entrée choisie : 2$ pour les adultes et 1$ pour les séniors.

Laguna Cuicocha (Otavalo)

Pour se rendre à la lagune, il suffit de prendre un bus depuis le terminal d’Otavalo jusqu’à Quiroga (0,40$). Demandez au chauffeur du bus de vous laisser à la station de taxi pour la lagune. Ensuite, le taxi coute 5$ pour vous emmener jusqu’à Cuicocha (pensez à prendre le numéro pour qu’il vienne vous chercher au retour).
La rando autour du lac est très bien balisée et bien entretenue. Sinon, possibilité de faire un tour en bateau directement sur la lagune.

Notre bilan au Pérou

Globalement, on a été plutôt déçus de notre séjour au Pérou : les paysages sont certes très beaux et d’une grande diversité mais on a trouvé que le pays est complètement sclérosé par l’industrie touristique. En un mois, il ne s’est quasiment pas passé un jour sans qu’on essaye de nous arnaquer, de nous surtaxer ou qu’on nous mente pour tirer bénéfice de nous. Sans compter les tours qu’on nous a vendu qui étaient systématiquement de mauvaise qualité (ou alors on nous mentait sur la durée ou le nombre de participants)… sauf les tours pris à Cusco, auprès d’une agence… française. La demande touristique est tellement forte au Pérou que la plupart des agences ne se cassent pas la tête sur la qualité de leurs services, puisqu’ils savent qu’ils vont vendre quoiqu’il arrive.
Même si on ne parle pas de grosses sommes, c’était vraiment pesant, épuisant et ça laisse un goût amère. On se rend bien compte que tous les péruviens ne sont certainement pas comme ça, malheureusement l’industrie du tourisme est devenue une telle machine à l’échelle du pays qu’il est vraiment difficile d’en sortir et de rencontrer la population.
C’est la première fois depuis le début de notre voyage qu’on fait cette expérience (ou en tout cas de manière aussi récurrente) du gringo qu’il faut presser comme une orange et on doit avouer qu’on était assez soulagés de quitter le pays un peu plus tôt que prévu pour retrouver l’Équateur qui nous avait tant plu.

En quelques chiffres :

Durée sur place : 33 jours par rapport aux 40 prévus, on retourne se faire quelques jours de « vacances » en Équateur avant la Colombie.
Budget : 8721 soles à deux, soit 2052€ avec les taux de change dont on a bénéficié. On est donc sur un budget de 31€ par jour et par personne au lieu des 34€ prévus. Mais attention, n’est pas inclus dans ce budget notre excursion au Machu Picchu (entrée site+train+bus pour monter), ni notre folie fondue qui étaient tout deux des cadeaux. En les comptant on aurait été dans pile dans le budget de 34€ par personne et par jour.
Nombre d’étapes : 13 (dont 4 d’une nuit « étape » entre deux destinations).
Cusco > Ollantaytambo > Aguas Calientes > Cusco > Arequipa > Canyon de Colca > Arequipa > Nazca > Ica > Lima > Huaraz > Mancora > Tumbes
Nombre d’heures de bus : 69h25, principalement en bus de nuit.
Maximum de nuits passées au même endroit : 5 à la Bo’M à Cusco (et 8 à Cusco en général, record de temps passer dans la même ville), sinon 4 nuits à Huaraz.

En quelques mots :

Nos coups de cœur :

  • La Laguna Churup !!! Malgré la via ferrata pour monter ! Et la cordillère blanche en général.
  • Palcoyo et sa palette de couleurs + la randonnée hors sentiers seuls au monde pour redescendre.
  • Les incroyables ruines incas et notamment Pisac pour Sam et Ollantaytambo pour Lulu (les ruines en soit nous ont plus impressionnées que celles du Machu Picchu).
  • Le canyon de Colca, tellement impressionnant de part sa profondeur et son micro-climat.
  • La vue imprenable depuis le Machu Picchu (parce que, tout le même le spot est incroyable !)

Ce qu’on a aimé :

  • Encore une fois la diversité des paysage est incroyable, surtout qu’on ne s’attendait pas à trouver un désert ici (le bonheur de ne pas organiser à l’avance : de nouvelles surprises chaque jour !).
  • Le confort des bus, on revient sur du bien classe et c’est agréable.
  • Les motos-taxis de toutes parts ! (Lulu est à deux doigts d’en acheter un pour le ramener en France…)
  • De sympathiques rencontres avec d’autres voyageurs (principalement francophones)
  • Nos folies culinaires : on s’est bien pétés le bide et ça nous a rendu heureux, on gardera un souvenir ému de cette raclette à Cusco…

Ce qu’on a moins aimé (il en faut bien !) :

  • L’industrie du tourisme dans ce qu’elle a de plus moche : les arnaques, le tarif gringo, démarchage permanent, les mensonges récurrents et les moqueries.
  • L’obligation de passer par des tours pour quasiment tout (qui ne respectent jamais leurs engagements), très difficile de faire des choses en autonome.
  • La conduite des péruviens : ça fait peur ! Déjà, en Amérique du Sud le code de la route c’est pas vraiment ça mais il semblerait que les péruviens aient la palme à ce sujet.
  • La météo des pluies à Cusco et à Huaraz, même si on a eu énormément de chance d’avoir un si « beau » temps en pleine saison des pluies !
  • L’insalubrité : c’est le pays où nous aurons été le plus souvent malades (très souvent d’ailleurs) et c’est d’ailleurs la première fois qu’on a eu une vraie belle tourista (en tout cas pour Lulu).
  • Les déchets de partout par terre : si la gestion des déchets est un vrai sujet sur le continent en général, on aura particulièrement été choqués par l’abondance de déchets sauvages (dans les rues, le long des routes, dans les parcs naturels,…)

Catégorie WTF (= grand n’importe quoi) :

  • le double port du masque en intérieur et dans les bus…. particulièrement horribles pour les trajets de nuit et les régions où il fait 30° (ils sont fous !!). Sans parler du supplément visière plastique dans les trains !
  • les cholas qui se baladent avec des lamas ou des moutons déguisés pour que les touristes se prennent en photo avec.
  • les touristes péruviens qui sont les premiers à acheter les bonnets péruviens, ponchos et autres souvenirs « clichés » d’un séjour au Pérou.
  • Les différences de climats incroyables entre les Andes et la côte. Quand tu passes de la neige à la canicule en 24h de bus ça fait tout drôle.

Côté Cuisine :
Au Pérou on a pu compenser certaines frustrations de tout voyage long loin de la gastronomie française et on a pu faire le plein de fromage fondu. Et ça c’est le bonheur.
La gastronomie péruvienne n’est pas en reste non plus ! Bien réputée à travers tout le continent, ce n’est pas dans les comedores/marchés populaire qu’on peut vraiment en faire la rencontre. Il faut payer un peu plus cher, mais ça vaut le détour.
Aussi, petit budget oblige, nous avons énormément fréquenté les chifas (restos chinois à la sud-américaine), très très populaires à travers tout le pays et vraiment pas chers.

Nos plats préférés :

  • Le ceviche, LE plat national, tellement bon (mais très épicé)
  • Le rocoto relleno, piment doux farci
  • Les plats typiques de la région de Piura et particulièrement le seco de chavelo et le majado de yuca
  • Le maïs soufflés en apéro (grosse passion pour Sam)
  • Le lomo saltado : ce n’est peut-être pas un vrai coup de cœur mais c’est un incontournable du pays et surtout une valeur sûre
  • Les jus de maracuya en pichet !
  • La chicha mojada (en pichet elle aussi)

Notre mot fétiche : Ahorita (= un suffixe mignon accolé à « maintenant », notamment pour dire que le bus va partir maintenant, mais en fait pas vraiment/ ou que c’est bientôt l’arrivée de la rando, mais en fait pas vraiment).

Notre musique totem : On n’a pas vraiment une musique en particulier mais plutôt le « doux » son des pétards et feux d’artifices, qu’on n’a cessé d’entendre retentir quasi chaque jour, notamment pour célébrer le carnaval (rien d’officiel, uniquement des célébrations artisanales) et SURTOUT pour célébrer la victoire du Pérou pour les matchs de qualification à la coupe du monde …. leur offrant une opportunité de participer à cet événement mondial (s’ils se qualifient ce sera la deuxième fois dans l’histoire du Pérou). On dirait vraiment que tout le pays vibre dans l’attente de cette qualification…. et fais péter tout ce qu’il peut pour exprimer tout ça !



Mancora : la station balnéaire du nord du Pérou

2 mars 2022
Nous sommes bien décidés à arriver à Mancora d’ici la fin de journée : nous avons rendez-vous avec les parents de Lulu à Cuenca, en Équateur, dans 3 jours et on se ferait bien une petite escale farniente sur la plage avant de retourner dans les Andes (surtout après les randos qu’on vient de se faire à Huaraz).
Notre bus arrive à Trujillo à 5h30 du matin, on a plutôt bien dormi mais c’est tout de même un peu trop tôt à notre goût. On traine un peu dans le terminal mais tout est encore fermé donc impossible de repartir direct. On se renseigne auprès des locaux et agents de sécu sur place. Il n’y a pas de bus direct pour Mancora en journée par contre on peut attraper un bus pour Chiclayo puis de là bas on aura plus de chances de trouver un bus pour Mancora. On prend donc un taxi jusqu’au terminal approprié. Le prochain bus part dans 30 minutes. On arrive même à réserver en ligne le dernier bus de la journée pour faire Chiclayo – Mancora qui part 1h30 après notre arrivée à Chiclayo. C’est reparti pour 4h30 de route jusqu’à Chiclayo, puis 6h30 jusqu’à Mancora.
On arrivera à Mancora à 19h30, soit après quasi 24h de trajet à bord de 3 bus différents, mais on aura réussi notre objectif. On est contents, on s’installe dans une auberge recommandée par un français rencontré dans le bus, on file se trouver un dîner et on va se coucher, les derniers jours ont été intenses.

3 mars 2022
Mancora est une station balnéaire sur la côté Pacifique, particulièrement réputée pour avoir une eau chaude et de supers vagues pour surfer. On retrouve ici une chaleur écrasante.
Notre maitre-mot pour cette escale c’est farniente !
Nous profiterons donc de la terrasse et de la piscine de notre hostel (dont nous sommes les seuls clients) une grosse partie de la journée. Et on prend encore de beaux petits coups de soleil.

Encore une fois la photo ne colle pas au récit mais on a oublié de prendre une photo en journée…

Nous sortirons tout de même pour un super déjeuner de poisson frais.
Les rues de la ville sont faites de terre, il y a des trous de partout et les moto-taxis rebondissent dans tous les sens, c’est un peu comme faire du manège.

Bon, là encore on est marqués par la quantité de déchets qui jonchent la ville… il y a 2/3 rue extra-touristiques propres et neuves mais le reste du village n’a pas le même visage.

Comme on est en mode repos/détente, on rentre s’abriter du soleil et passer le reste de l’après-midi à notre hôtel, où on profitera d’un chouette coucher de soleil depuis la piscine.

Le soir on ressort juste pour manger en bord de mer, dans la zone touristique, histoire de se faire un bon barbecue de poisson frais.


4 mars 2022
Ce matin on va profiter un peu de l’Océan, l’eau est incroyablement bonne, on est tout surpris, c’est bien la première fois qu’on se baigne dans le Pacifique et qu’elle est chaude. Et les vagues sont vraiment puissantes, pour le plus grand bonheur de Sam !

On se fait ensuite un dernier ceviche et nous récupérons nos sacs pour faire 3h de bus jusqu’à Tumbes, ville frontalière de l’Équateur. Et oui, nous avons déjà rendez-vous demain soir avec les parents de Lulu, on souhaite donc passer la frontière le plus tôt possible !


>> Pour plus de photos, c’est par ici <<


INFOS PRATIQUES

Transport

Il n’y a pas de trajets directs pour faire Huaraz > Mancora. Seulement un bus de nuit qui fait Huaraz > Trujillo et un autre bus de nuit qui fait Trujiollo > Mancora. Si vous avez le temps, l’escale d’un jour ou deux à Trujillo semble intéressante, pour visiter les ruines de Chan chan.
Si vous êtes pressés, ce qui a été notre cas, vous pouvez faire le trajet en plus ou moins 24h en enchainant 3 bus :

  • Huaraz > Trujillo : 77soles par personne / 7h30 de trajet. On est passés par Movil bus, très bien.
  • Trujillo > Chiclayo : 26 soles par personne / 4h30. Départ toutes les 30 minutes avec Entrafesa (départ depuis le terminal de la compagnie, pas depuis le terminal de la ville).
  • Chiclayo > Mancora : 50 soles par personne / 6h30. On est passés par Transportes Chiclayo, très bien aussi.

Hébergement

Nous étions à l’Hospedaje Anais, pas forcément incontournable. Les chambres sont grandes et propres avec salle de bain privée. La piscine est très peu profonde mais elle fait du bien et la terrasse est chouette.
Il y a une cuisine mais pas le droit de l’utiliser. Le WIFI marche moyen. On a payé 80 soles la nuit après grosse négociation. On pense qu’il y a des meilleurs plans dans d’autres hostels, à voir.

Où manger à Mancora ?

  • Sabor Chiclayano, sur « l’avenue principale » de Mancora. Le petit resto/plat du jour du midi incontournable, avec du bon poisson frais. Paye pas de mine de dehors mais excellent et pas cher. 9 soles le plat du jour avec du poisson. Ouvert uniquement le midi.
  • Los Delfines : apparemment ce serait le meilleur ceviche de Mancora (ou en tout cas de la zone touristique). Ouvert uniquement le midi, ce qui est bon signe. Chouette terrasse à l’étage et on a très bien mangé (un peu plus cher par contre, on a payé 70 soles à deux pour 2 ceviche et un pichet de jus de maracuya).
  • Parillada en bord de mer : à quelques pas de Los Delfines, le soir 2/3 restos proposent des barbecues de poissons/fruits de mer. On s’est laissés guider à l’odeur et on a beaucoup aimé. Environ 65soles pour deux plats et un pichet de jus de fruits.

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