Pisco Elqui
17 décembre 2021
Après 9h de bus hier depuis Santiago (à bord de 3 bus différents), nous sommes arrivés de nuit dans le petit village de Pisco Elqui, non sans avoir pu admirer la splendide vue du soleil couchant sur les montagnes rougeoyantes de la vallée ! C’est donc tout impatients que nous nous réveillons ce matin pour découvrir ce splendide paysage, on est déjà sous le charme.

Vu le décor, on a très envie de randonner. La veille on a demandé conseil à notre logeuse pour une jolie balade (on ne trouve pas grand chose sur Maps.me). Celle-ci nous a conseillé de marcher jusqu’au village d’Horcón, au fond de la vallée. On se met donc en route.
Les paysages sont sublimes mais malheureusement il n’y a pas de chemin, seulement la route et beaucoup de circulation …. c’est pas trop ce que l’on cherchait.
On insiste un peu mais après 4km en plein cagnard on décide de changer notre fusil d’épaule. Tant pis pour le joli village pittoresque. Nous nous arrêtons plutôt à la pisquera Los Nichos (on perd pas le nord !). Pisco d’Elqui est le lieu central de fabrication du Pisco au Chili, l’alcool national dont on se régale depuis notre arrivée. Tout ce vert sur nos photos, ce ne sont rien d’autres que des vignes pour la production de l’élixir en question.
L’une des grandes activités du coin est donc de faire le tour des caves. Nous nous limiterons à une seule (heureusement qu’on est à pieds!).
Petite visite/dégustation très intéressante pour découvrir notamment que l’invention dudit breuvage est source d’un conflit historique avec le Pérou ….. nous tout ce qu’on entend c’est « chouette on va encore pouvoir en boire quand on sera au Pérou ».
De retour au village, on se balade un peu, on prend des renseignements pour notre randonnée du lendemain (grâce à Solène et Nico qui ont réussi à retrouver leur randonnée d’il y a 3 ans pour nous!!) et on s’offre une petite glace. Décidément ça nous rend très fiers de manger des glaces en décembre.

Comme on n’arrive pas à trouver de piscine où aller nous baigner, on va se faire un petit apéro sur la terrasse de notre cabane. Faut pas se laisser abattre !
18 décembre 2021
Ce matin, on fait un effort et on se lève tôt, histoire de commencer à marcher avant qu’il ne fasse trop chaud. On se met en route vers 8h, tant que le soleil n’est pas passé au dessus des montagnes, tout va bien. Vers 9h, on est déjà en plein cagnard et on a l’impression que ça tape encore plus que la veille.
Mais on est contents : voilà une vraie balade, sans croiser de voitures, seuls au milieu de splendides paysages !
On ne s’attendait pas à ce que ce soit si désertique si « proche » de Santiago, la différence de climat est impressionnante après la Patagonie ! Le décor est bien différent mais tout aussi époustouflant.
Nous redescendons à notre cabane pour midi. Le temps de prendre une bonne douche et de manger un bout avant d’attraper un bus retour pour la Serena.
L’occasion pour nous de goûter la fameuse boisson qui nous intrigue tant depuis notre arrivée au Chili, le mote con huesillo, en attendant le bus. Il s’agit d’une boisson à base de sirop de pêches séchées avec du blé cuit au fond ….. étrange mélange mais très frais, ce qui a le mérite de bien nous rafraichir sous ce soleil de plomb (en dehors de ça l’expérience n’a rien d’exceptionnel) !

Nous voilà donc à nouveau en route. Avec pour objectif de se faire deux petits jours de farniente à La Serena.
La Serena
Nous arrivons en milieu d’après-midi. Juste le temps de régler quelques galères avec notre auberge et d’aller faire des courses pour le repas du soir.
Et là, surprise, on trouve du bleu à la coupe ! Oui, nous parlons bien de fromage, cet élément de base de notre alimentation qui nous manque tant ! Ni une, ni deux, on achète une bouteille de vin et ce qui se rapproche le plus d’une baguette pour l’apéro du soir (on se refait pas!).

Au diner, on s’ambiance avec deux chiliens de passages qui ont très envie de faire la fête et deux volontaires de l’auberge. Au programme : beaucoup (trop?) de whisky et des petites leçons de danse ! Vous pouvez d’ailleurs admirer l’air désespéré de notre copain chilien qui espérait apprendre la salsa à Sam.
19 et 20 décembre 2021
Ce matin, on se réveille pas très frais …. étrange ? Heureusement, nous n’avons pas un gros programme pour aujourd’hui, seulement nous balader dans la ville, avancer sur le blog et organiser notre prochaine étape dans le désert d’Atacama. Sans oublier un gros barbeuk de fruits de mer partagé avec toute l’auberge ! Encore une belle soirée.
Le programme du lendemain n’est pas bien plus chargé : essayer de faire faire notre troisième dose COVID et acheter nos billets pour l’Argentine (ce qui est déjà pas mal en soit). Et oui, puisque les frontières terrestres restent fermées, il s’avère que la solution la plus économique pour passer dans notre prochain pays, la Bolivie, est d’aller fêter le nouvel an à Buenos Aires (parfois, les contraintes ont du bon, Sam est aux anges!) puis de remonter en bus jusqu’à la frontière qui est ouverte de ce côté là !
Notre tentative de 3ème dose sera un échec mais l’achat des billets d’avion une réussite (on ne peut pas tout avoir!). On profite de la fin d’après-midi pour chiller avant notre bus de nuit en direction de Caldera, un peu plus au nord, quasiment sur la route de San Pedro de Atacama où nous nous dirigerons ensuite pour fêter Noël.
Caldera
21 décembre 2021
3h30 du matin : nous arrivons, pas bien frais, à Caldera. « Mauvaise » surprise, il s’agit d’une toute petite ville sans taxi, ni Uber et notre hostal se trouve à 35 minutes de marche … Comme le proprio avait proposé de venir nous chercher, on essaye de l’appeler un grand nombre de fois, en vain. Tant pis, nous allons marcher (soupir épuisé).
Nous traversons la ville complètement endormie : si notre hôte ne se réveille pas, nous n’aurons aucune alternative. Il y a des chiens errants qui nous poursuivent de toutes parts dans la rue (on flippe un peu) mais finalement on arrive à bon port. On sonne à de nombreuses reprises, on appelle aussi … le patron mettra un bon quart d’heure à se réveiller et à nous ouvrir… mais il nous ouvrira. Ouf !! On file se coucher histoire de dormir encore quelques heures !
On se réveille requinqués et bien décidés à profiter de notre seule et unique journée à Caldera.
Nous commençons par découvrir le centre de cette ville partagée entre bord d’océan et désert.
Ensuite, nous arrivons à nous faire faire notre 3ème dose de Pfizer (par le père noël lui même!), on est contents, au moins c’est fait !
Pour nous récompenser de cette réussite, on prend un collectivo jusqu’à Bahía Inglesa, réputée pour être la plus belle plage du pays. On se balade le long de la plage, on trempe les pieds (pas plus, elle est glacée et il y a beaucoup trop de méduses échouées sur la plage à notre goût) et on se prend une bonne bière ! Quelle belle journée !
Demain matin on se remet déjà en route, tôt, pour San Pedro de Atacama. Cette escale à Caldera aura été courte mais on ne la regrette pas !
>> Pour plus de photos, c’est par ici <<
INFOS PRATIQUES
Transports
Santiago > Pisco Elqui : Pour vous rendre à Pisco Elqui depuis Santiago, vous devrez d’abord prendre un premier bus jusqu’à La Serena (6h30 – 14900CLP). Ensuite, de la Serena, deux compagnies assurent les trajets jusqu’à la Vallée de l’Elqui (Via Elqui et Sol de Elqui) mais en ce moment seule l’une des deux compagnies part du terminal de bus (bien vérifier que le bus va jusqu’à Pisco Elqui). 1h30 de trajet jusqu’à Vicuña, puis encore 1h jusqu’à Pisco Elqui (2500CLP pour le trajet La Serena – Vicuña, 2000CLP pour Vicuña- Pisco Elqui, 3500CLP si vous arrivez à prendre un bus direct).
La Serena > Caldera : Assez peu de bus qui assurent cette liaison, on ne sait pas trop si c’est une question de saison ou de COVID… 6h de route – 22000CLP.
Caldera > San Pedro de Atacama : Pas de bus direct (idem on ne sait pas si c’est habituel ou non). Il faut prendre un bus pour Calama (10h30 – 24200CLP) puis un second bus pour San Pedro de Atacama (1h30 – 3500CLP)
Hébergement
Pisco Elqui : On ne peut que vous souhaiter du courage pour trouver un hébergement à Pisco Elqui (c’est hors de prix). Pour notre part, nous avions trouvé une cabane sur Airbnb. En pleine saison l’hostal San Pedro semble être l’hébergement le moins cher que vous pourriez trouver (pas de chance pour nous, il ouvrait début janvier).
La Serena : L’Aji Verde Hostel est une chouette adresse avec pleins d’espaces communs propices à la rencontre et notamment une belle terrasse et un salon avec vue panoramique pour chiller. Les chambres sont grandes et confort (22000CLP la chambre double avec sdb partagée).
Caldera : Hostal & Hostel Consulado. Certes, le patron ne se réveille pas facilement mais il est adorable et il nous a conduit gratuitement dans le centre à plusieurs reprises. Les chambres et salle de bains sont petites et pas hyper confort mais c’est le plan le moins cher qu’on ait trouvé (30000CLP petit dej compris).
Visites et balades
Pisquera Los Nichos : on recommande la visite de cette cave familiale et historique pour découvrir les dessous de la fabrication du Pisco ! 2000CLP la visite, dégustation et verres à shot compris. Bien se renseigner avant sur les horaires de visite (à peu près toutes les heures mais pas vraiment).
Randonnée à Pisco Elqui : Si vous voulez marcher à Pisco Elqui, il semble n’y avoir qu’une option ! Une petite randonnée de 2h/3h aller-retour qui monte mais sans trop de difficulté et dans des paysages superbes ! Prévoyez de l’eau !
La balade part au dessus du UMA Hotel (vous trouverez le chemin sur Maps.me). Il suffit de suivre le chemin de terre qui monte. Lorsque celui-ci se finit en cul de sac, il est temps de faire demi-tour !
Bahía Inglesa : Pour vous rendre jusqu’à la plage, il suffit de prendre un collectivo depuis le centre de Caldera (entre 1200 et 1500 CLP par personne). Beaucoup de bars/restos au bord de la plage (bien chers).
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