24 septembre 2021
Arrivés à Quito à 21h hier soir, notre taxi nous attendait à l’aéroport pour nous emmener à notre auberge, en plein centre historique. Le très sympathique chauffeur nous explique toutes les choses à voir à Quito et surtout, il nous donne le ton : Quito n’est pas une ville sûre, il faut être vigilant « Cuidado ! », ne pas aller n’importe où et ne pas sortir la nuit …. oups : le soleil se couche à 18h ici ….
C’est la première fois de notre vie, pour Sam comme pour Lulu que nous nous retrouvons dans une ville où il y a de l’insécurité, ça nous fait tout drôle et on flippe un peu, surtout les deux premiers jours, il faut bien l’avouer !
25 septembre 2021
Après notre première nuit nous nous réveillons dans le gaze, entre le jet lag et l’adaptation à l’altitude (Quito se trouve à 2 850 m, c’est la capitale la plus élevée au monde) on n’est pas bien frais. Comme on a 5 nuits à Quito, on décide d’y aller tranquillement et de prendre notre temps – on est déjà pas des rapides habituellement !
Direction un petit restaurant équatorien pour découvrir quelques spécialités locales : le caldo de gallina (soupe de poulet parsemée de feuilles de coriandre…), empanadas de verde (à la banane plantain), tamal (pâte à base de farine de maïs et de poulet cuisinée dans une feuille de bananier) et humitas (pâte de maïs et de fromage, cuite à la vapeur dans la feuille du maïs). On se régale et on est déjà sous le charme !
Nous partons ensuite arpenter le centre historique et ses très nombreuses églises.
Nous apprécions particulièrement la Basilica del Voto Nacional dans laquelle nous pouvons grimper (c’est bien le terme) pour avoir une splendide vue sur la ville et sur le Panecillo (la colline « petit pain » au sommet de laquelle se trouve la vierge de Quito). Monter en haut de la tour centrale relève presque de l’escalade (méga flippe pour Lulu qui a rebroussé chemin). Bonne nouvelle, les deux tours latérales sont beaucoup plus praticables et même plus élevées. Il y a d’ailleurs un petit café/bar dans la première tour qu’on recommande vivement pour découvrir le Canelazo, (boisson chaude typique à base de cannelle et de liqueur) !
26 septembre
Pour cette deuxième journée, nous décidons de continuer à explorer les richesses du centre historique. Nous nous perdons dans le dédale des rues jusqu’au marché couvert local pour manger. L’ambiance y est très populaire, des dizaines de stands qui proposent plus ou moins les mêmes plats, à des prix très bas. Comme on est dimanche, il n’y a pas grand monde. Les cuistos, devant chaque stand scandent leurs menus pour attirer les clients. On décide de se lancer sans trop comprendre ce que nous dis la madame de notre échoppe et Sam se retrouve avec une soupe aux pattes de poulet, Lucie prend des risques et décide de goûter un jus de mûres pour accompagner sa soupe (très bon). Sur le coup on a un peu peur de chopper la tourista, les étales n’aspiraient pas vraiment confiance pour des touristes fraichement débarqués sur le continent….mais finalement tout s’est bien passé !

Nous remontons ensuite jusqu’à la Plaza San Blas et au parc Alameda avant de retourner en direction de la Plaza Grande pour visiter la Iglesia de la Compañía de Jesús, l’église connue pour être la plus belle d’Équateur. Celle-ci est complètement recouverte d’or et très impressionnante. Et comme pour toutes les églises visitées depuis notre arrivée, son sol est en parquet ! Nous finissons notre ballade sur la belle place San Francisco sur laquelle se reflète les couleurs du soleil de fin d’après-midi.
Pour le repas du soir, nous nous dirigeons sur la Ronda, la rue où faire la fête à Quito, sur les conseils de la patronne de notre auberge, on n’est pas rassurés vu qu’il fait nuit mais bon, le resto n’est qu’à 150m de notre hostal. Comme on est dimanche il n’y a pas grand monde, on s’installe sur un petit toit terrasse pour déguster des plats locaux : locro de papas (soupe de patates) et cuy (se prononce « couilles » = cochon d’inde grillé). On commence déjà à comprendre que les plats sont très copieux ici et qu’on ne risque pas de mourir de faim ! Comme l’heure n’est pas à la fête, on rentre bien sagement à 20h30, de peur de dépasser l’horaire fatidique de 21h après lequel il vaut mieux éviter de trainer dehors.
27 septembre
Nous décidons de nous activer un peu plus tôt ce matin pour monter au Panecillo, nous décidons d’y aller en taxi puisqu’il est fortement recommandé de ne pas y monter à pied : les quartiers a traverser sont dangereux. De là haut on a la chance de voir les volcans environnants et notamment le Cotopaxi. On est bien contents de s’être levés tôt exprès : dans la Sierra, la région des Andes en Équateur, il fait beau le matin et ça se couvre l’après-midi.
Nous prenons ensuite un bus directement du Panecillo jusqu’à la Mitad del Mundo. Il s’agit du point censé être à la latitude zéro. En vérité, le vrai point, se trouve à quelques kilomètres de là mais on décide de faire abstraction. Au début, on y allait un peu sans convictions : ce lieu est clairement destiné aux touristes. Heureusement, comme on voyage en plein COVID, il n’y a vraiment pas grand monde et on s’amuse comme des gamins. Ce lieu est un vrai parc d’attractions et il y a pleins de choses à y faire (des musées ludiques, des expériences scientifiques autour de la gravité, du petit train, ….), on y passe 3h à profiter et on a même pas eu le temps de tout faire. Mais il est temps de rentrer sur Quito, le parc ferme et il y a une bonne heure de bus retour.
28 septembre
Pour notre dernier jour à Quito, nous décidons de prendre le TéléferiQo. Celui-ci nous emmène à 4050m d’altitude en une petite quinzaine de minutes, sur le panorama du volcan Pichincha. La vue sur Quito y est splendide (encore une fois, il est recommandé d’y aller tôt le matin avant l’arrivée des nuages) et quel bonheur de prendre un bon bol d’air frais.
Nous décidons de ne pas faire la randonnée jusqu’au sommet du volcan (apparemment entre 4h et 7h aller-retour), nous sommes déjà bien essoufflés à chaque pas. Nous préférons nous éclater comme des gamins sur la balançoire avec vue (et nous balader un peu aussi) ! Sam est particulièrement fan, ce sera sa plus belle expérience à Quito.
Bilan de notre séjour à Quito
Tout au long de notre séjour à Quito, nous avons rencontré de nombreuses personnes nous déconseillant d’aller dans telle rue, nous recommandant de faire attention, nous disant que cette ville est dangereuse. Ça a forcément influencé notre vision de la ville et limité nos expériences. Mis à part cette insécurité ambiante, nous avons été marqués par la bienveillance et la gentillesse des gens que nous avons rencontré, notamment à chaque fois que nous avons eu besoin de demander notre chemin. Ils n’hésitent pas à changer leur itinéraire et à descendre du bus pour nous accompagner et s’assurer qu’on arrive à bon port. Ce qui nous a aussi marqué, c’est la quantité de vendeurs ambulants, dans les rues, dans les bus, ils vendent de tout et de rien, du caleçon aux passoires en passant par des produits miracles contre le COVID ou des feutres. On pourrait entièrement équiper un appartement en faisant le tour de la plaza grande !
Nous n’avons finalement vu de la ville que le centre historique, qui est vraiment très mignon et sympathique pour se balader, avis aux amateurs d’églises.
En bref, nous avons apprécié notre passage dans cette ville, il est tout à fait possible d’en profiter tout en étant vigilant. Néanmoins, nous avons bien hâte de partir pour des contrées plus vertes, loin des grandes villes et un peu moins stressantes ! Et pour commencer nous nous dirigerons donc vers Mindo, dans la Sierra du Nord.
>> Pour plus de photos, c’est par ici <<
INFOS PRATIQUES :
Logement :
Hostal Juana de Arco : cet ancien hôtel particulier de type colonial est une très bonne adresse pour les petits budgets (8$ la nuit par personne sans petit déjeuner). Les chambres ne sont pas exceptionnelles mais sont grandes et disposent d’eau chaude (on découvrira plus tard que c’est un peu un luxe). Tout le lieu tire son charme de sa patronne adorable, toujours prête à discuter et à tout faire pour aider ses visiteurs.
Excursions :
Basilica del Voto Nacional : entrée 3$ par personne
Iglesia de la Compañía de Jesús : entrée 5$ par personne
Panecillo : entrée 1$ par personne. Ça nous a coûté 2,20 dollars pour nous y rendre en taxi depuis la place Santo Domingo.
Mitad del Mundo : entrée 5$ par personne. Compter 0,40$ dollars par personne pour le trajet de bus entre Panecillo et Mitad del Mundo (1h de trajet environ). Pour le retour 0,40$ également jusqu’au terminal Ofelia, puis 0,25$ pour un bus jusqu’à votre point de chute.
TéléferiQo : entrée 8,5$ par personne. Le trajet en taxi depuis le centre historique nous a coûté 5$ et le retour en bus 0,50$ par personne.
Où manger (les adresses qui nous ont plu) :
Cafetería Modelo : une super adresse pour une rencontre avec la nourriture équatorienne. Très bon rapport qualité/prix.
Mercado Central : le marché de la ville est une bonne adresse pour manger vraiment pas cher (et meilleur qu’elle n’y parait).
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